Échangeur Pleyel : On fait le point.

 

Publication des habitant.es qui s’oppose a l’échangeur autoroutier à l’occasion de la mise a jour de la Pétition sur Greenvoice.fr

Dans le quartier Pleyel, situé à Saint-Denis et à 2,4km au nord de Paris, près de 600 enfants âgés de 3 à 12 ans sont en danger. Aujourd’hui, un ballet incessant de voitures et de camions passe déjà à proximité de leurs écoles.

Pourtant, dans le cadre de la préparation des JOP de 2024, et contre toute logique, il a été autorisé la construction de nouvelles bretelles et la modification des voiries. Ce projet aura pour effet de concentrer encore plus la circulation à proximité immédiate de l’école maternelle Ignaz Pleyel et de l’école élémentaire Anatole France.

Patagez autour de vous cette pétition actualisée afin de la faire signer par le plus grand nombre de personnes :
https://agir.greenvoice.fr/p/Pleyel-AnatoleFrance

Est-ce que la santé de générations entières d’enfants et de milliers d’habitants ne mérite pas que les pouvoirs publics entreprennent de modifier les voiries connectées au futur échangeur à 5 bretelles qui est en réalisation malgré des recours juridiques et des contestations qui durent depuis plus de 3 longues années ?

Face à la sourde-oreille que font nos responsables politiques, votre voix compte pour défendre celle des enfants et des habitants du quartier Pleyel à Saint-Denis d’un échangeur autoroutier comportant 5 bretelles qui concentrera la circulation au cœur de ce quartier et qui emprisonnera littéralement un groupe scolaire de 600 enfants.

Le texte de la pétition a évolué pour qu’il traduise au mieux la situation actuelle, et ses enjeux.

Voici un reportage vidéo qui vous permettra de mieux comprendre la problématique de santé publique que cause cet échangeur à 5 bretelles :

 

Ce reportage commence par décrire le problème que génère l’échangeur de l’A86 à Pleyel (Saint-Denis) avant d’aborder un autre sujet de pollution de l’air lié au trafic automobile à Lyon. Le premier sujet est abordé à nouveau à 3min 32sec dans ce reportage.

Une station de relevé de la pollution AirParif a été installée il y a quelques semaines (mi 2022) au fond de la cour de l’école maternelle qui communique avec celle de l’école élémentaire alors que les travaux de l’échangeur sont très avancés. Un mur de protection de plus de 2,5m de hauteur et sur toute la longueur de la façade de l’école maternelle a été érigé pour la circonstance.

Cette station qui fait pourtant partie des recommandations du rapport de l’enquête publique validant ce projet autoroutier depuis le 15 octobre 2019 aurait dû être installée à côté du groupe scolaire et au plus tard depuis le début de l’année 2020 et à proximité immédiate de la voirie.

Cette station devait rendre compte, avant les travaux de l’échangeur, pendant et à la mise en service de ce dernier, de la pollution de l’air que subi le cœur du quartier Pleyel dans lequel se trouve le groupe scolaire et où vivent des milliers d’habitants dont des enfants qui fréquentent ce même groupe scolaire.

Des mini-capteurs auraient du être installés de manière pérenne depuis le début de l’année 2020 dans la cour de ce groupe scolaire et sur les deux façades donnant sur les axes routiers connectés à l’échangeur. Ce dispositif de relevé de pollution peu coûteux aurait suffit à rendre compte de la pollution qui s’introduit dans les classes de l’école maternelle et élémentaire ainsi que dans la cour des deux écoles.

Cette pétition actualisée demande à ce que cette station de relevé de pollution AirParif, payée à grand frais par de l’argent public, soit installée non pas au fond de la cour du groupe scolaire loin de la source de pollution que sont les axes routiers connectés à l’échangeur autoroutier à 5 bretelles mais à proximité de ces derniers. Il y est aussi proposé d’associer cette station onéreuse à des mini-capteurs installés dans le groupe scolaire.

La demande principale de cette pétition reste l’éloignement de la majeur partie de la circulation automobile induite par l’échangeur en modifiant juste la voirie à proximité du groupe scolaire. Ce qui est en soit réalisable à n’importe quel moment puisqu’il s’agit de modifications d’axes et de sens de circulation à l’intérieur d’un quartier.

Le trafic routier induit par le futur échangeur doit regagner sa place actuelle, à savoir à la périphérie du quartier Pleyel. Au lieu de cela, les pouvoirs publics réalisent un échangeur à 5 bretelles en réduisant de manière drastique le trafic automobile sur cette périphérie en la déplaçant au cœur du quartier Pleyel.

La périphérie du quartier Pleyel a toujours servi pour alléger le trafic routier qui y transite.
Aujourd’hui et avec un projet autoroutier d’envergure cette périphérie est investie pour construire des logements et de nouveaux bureaux !

Par rapport à la première version du projet, ses promoteurs se targuent, en guise d’amélioration, d’avoir éloigné la circulation de 2m à 12m de la façade de l’école maternelle. Ce qu’ils ne disent pas, c’est qu’ils rapprocheront concrètement à moins de 12m une circulation « actuelle » de 10.000 à 20.000 véhicules/jour situé à 120m de la façade de l’école maternelle et en périphérie du quartier Pleyel. Ce trafic routier ce rajoutera aux milliers de voitures qui circulent déjà du côté élémentaire du groupe scolaire.

Il en va de même pour la station AirParif ainsi que de la haie végétalisée. Sans notre mobilisation, ce projet autoroutier hors norme serait passé comme une lettre à la poste sans qu’à aucun moment la santé des enfants et encore moins celle des habitants du cœur du quartier Pleyel ne soient prises en compte.

Nous avons fait bouger les choses depuis ces trois dernières années, mais pas assez pour que les 600 enfants de ce groupe scolaire et les milliers d’habitants soient mis réellement hors de danger, car ils le sont toujours. D’où le recours devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme et cette pétition actualisée.

Au nom des 600 enfants du groupe scolaire Pleyel – Anatole France, un grand MERCI pour votre aide pour faire signer cette pétition et par là même, faire connaître au plus grand nombre ce problème dont la dimension est loin d’être locale puisque son existence même est liée à la préparation des JOP de 2024 !