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Merci pour leur travail d’une grande qualité.
À moins de deux ans des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, et à un an de la Coupe du Monde de masculine de rugby présentée comme une sorte de « répétition générale » d’un grand événement sportif en France, où en sommes-nous des projets sécuritaires des décideurs publics ?
Les Jeux Olympiques de 2024 sont un accélérateur de surveillance, un prétexte pour déployer une vitrine sécuritaire des industriels français, qui contribue à renforcer les prérogatives et le nombre des agents de sécurité. Le sécuritarisme qui entoure les JO ne sera pas circonscrit à ces derniers, « l’Héritage » de sécurité des JO est déjà prévu par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques (COJO). Objectif : faire perdurer les investissement déployés pour les JO et la Technopolice qui vient avec. C’est ce qu’on nomme « l’effet cliquet » c’est-à-dire qu’un événement particulier justifie des mesures exceptionnelles qui, ensuite, ne seront plus remises en cause et sans retour en arrière possible.
Après avoir fait un premier état des lieux de cette frénésie sécuritaire, les nombreuses et récentes annonces concernant les Jeux Olympique imposaient une mise à jour des velléités du gouvernement.
Les Jeux olympiques, le prétexte pour légaliser la vidéosurveillance algorithmique
Les grands événements sportifs sont depuis toujours des accélérateurs de surveillance et les Jeux Olympiques de Paris ne sont pas en reste. Quelle meilleure occasion pour tenter de faire rentrer dans la loi des dispositifs aujourd’hui illégaux ? Après avoir envisagé de légaliser la reconnaissance faciale pour l’occasion, c’est la ….
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