Press Conference 22/07/2024

En Français :
(English Below)

Bonjour,

Merci d’avoir répondu à notre invitation. Si vous êtes ici c’est que vous vous demandez sans doute pourquoi il existe des gens qui s’opposent aux Jeux olympiques. Comment se fait-il que, en France, comme c’est le cas à chaque édition, il se trouve de plus en plus de personnes qui ne se laissent ni convaincre ni impressionner par le dispositif de propagande officielle considérable qui répète dans tous les médias, à la télé, à la radio, dans les journaux, au théâtre, au cinéma, dans des campagnes de publicités que les JO c’est bien, les JO c’est sain, c’est amusant et bon pour le moral ? Nous pensons au contraire que les JO sont détestables, aussi bien pour les pseudo valeurs qu’ils véhiculent que parce qu’ils commettent comme à chaque fois les mêmes saccages.

Comme à chaque fois, comme en Russie, en Chine, en Grande-Bretagne, au Brésil, au Japon, en Corée (pour ne citer que les dernières éditions), les JO sont l’occasion de dépassements budgétaires qui se paient dans des impôts supplémentaires pour les populations et par un appauvrissement des services publics ; les JO sont l’occasion de saccages écologiques, de saccages sociaux, de d’avantage de répression, de reculs considérables en termes de libertés publiques. C’est de tout cela dont nous voulons vous entretenir. Cela sera d’autant plus utile que pour les organisateurs des Jeux, nous le savons déjà, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Vous verrez, je l’espère que les JO ne sont plus accueillis que dans les pays qui ne demandent pas leur avis aux populations, comme c’est le cas en Chine, en Russie, aux États-Unis, en Italie, en France.

Dépassements budgétaires systématiques

 En France comme ailleurs et comme à chaque fois, les dépassements budgétaires sont énormes. Je me souviens du dossiers de candidature de Paris, voici 7 ans : l’engagement d’argent public était alors de trois milliard d’euros, désormais il vogue vers les 6 milliards et une autorisation a déjà été donnée pour atteindre 9 milliards. Mais on saura que ce sera plus.

En effet, et depuis le début, le budget n’est ni sincère ni crédible. Tout aura été fait : sous-budgétisation (par exemple, le coût de la réfection du Grand stade a été sciemment minoré) ; coûts imputés sur d’autres budgets (par exemple, l’installation du Grand Palais éphémère est officiellement justifiée par la réfection du Grand Palais, pas par le fait que des épreuves se dérouleront dedans ; la construction de l’Aréna Adidas Porte de la Chapelle est justifiée par l’existence d’un club de basket à Paris, pourtant en seconde catégorie, etc.) ; ou  bien, coûts carrément dissimulés. Ainsi, l’explosion de 7 milliards du budget du Grand Paris, énorme programme d’infrastructures nouvelles, est officiellement due à… on ne sait pas, pas d’explication, et on est priés de croire que ce n’est pas dû à la nécessité de terminer des lignes de transports à temps pour les JO.

Le coût de la sécurité n’est pas réellement connu : l’État s’est engagé quoiqu’il en coûte mais donne des chiffres fantaisistes (moins de 300 millions d’euros alors que Londres 2012 avoisine le milliard). De l’argent coule à flot pour le spectacle, pour les salaires des dirigeants, pour les infrastructures spectaculaires. Pendant ce temps, l’austérité est de mise en France. Le pays est sous le coup d’une procédure initiée par l’Union européenne pour « déficit excessif », la réforme des retraites, refusée par plus de 70 % des gens et qui a donné à un puissant mouvement social vise à économiser 2 milliards d’euros par an, les chômeurs voient leur droits diminuer considérablement pour économiser sur leurs dos, et le gouvernement démissionnaire vient d’annoncer un plan d’austérité sans précédant de 50 milliards d’euros.

Et cela n’est qu’un aspect de la situation.

Conséquences écologiques

Le COJO affirme que les Jeux olympiques de 2024 seront « les plus verts » de l’histoire. Mais qu’en est t-il ? Sur le seul département de la Seine Saint Denis, la santé des habitants ou l’accès aux espaces verts sont affectés par les JO 2024.

Au carrefour Pleyel, un quartier de Saint-Denis, la construction d’un échangeur autoroutier pour les JO a augmenté la pollution atmosphérique et sonore. Ces pollutions touchent notamment une école élémentaire de 600 enfants, qui se retrouve coincée entre l’échangeur et l’autoroute elle-même.

A Aubervilliers, la construction du Centre Aquatique Olympique a entraîné la destruction de nombreux jardins familiaux avant d’être stoppée par une lutte collective et une décision de justice.

A La Courneuve, une partie importante du Parc départemental Georges Valbon a été utilisée pour construire le Village des médias. Ce village était censé être amovible, mais il est finalement resté. C’est d’autant plus frustrant quand on sait que la plupart des journalistes ne resteront pas dans ce village qui est considéré comme trop éloigné de nombreux sites de compétition.

La perte de ces différents espaces verts est une perte énorme dans un territoire qui en manque déjà profondément.

Mais alors, que peut bien vouloir dire le COJO en affirmant qu’il s’agit des « Jeux olympiques les plus verts de l’histoire » ? Peut-être fait-il référence au fait que l’actuel Village des athlètes se transformera en un tout nouvel « éco-quartier » ? Si c’est le cas, c’est vraiment révélateur de ce que signifie l’écologie pour le COJO : l’écologie n’est qu’un outil pour se débarrasser des classes populaires, fermer les yeux sur le manque de services sociaux, et séduire les classes moyennes supérieures qui seront la seule population cible de cet éco-quartier. [L’aspect « vert » des JO 2024 n’est donc qu’un moyen de gentrifier plus rapidement le département de la Seine-Saint-Denis].

Conséquences sociales

Le COJO a largement communiqué sur son « exemplarité sociale » lors de l’organisation des JO 2024. Les structures organisatrices des JO et différents syndicats ont même signé une « charte sociale » qui affirme notamment que de bonnes conditions de travail et des emplois de qualité sont au cœur de l’organisation des JO 2024.

Pourtant, si l’on se concentre uniquement sur les chantiers des JO, on peut compter des centaines de blessés parmi les ouvriers du bâtiment. En juin 2023, Amara Dioumassy est décédé alors qu’il travaillait à la construction d’un bassin de rétention d’eau censé permettre des compétitions dans la Seine.

Et si l’on prend en compte la construction du « Grand Paris Express », qui est une énorme extension du système de métro parisien, profondément liée à l’organisation des Jeux olympiques, le tableau s’assombrit encore. Au moins six autres personnes ont été tuées sur les chantiers. La pression temporelle inhérente à l’organisation des Jeux olympiques (tout doit être prêt pour 2024) peut être l’une des explications de ces conséquences tragiques.

Mais l’atteinte à l’« exemplarité sociale » ne s’arrête pas là. Les JO 2024 s’appuient en effet sur quelque 45 000 « bénévoles » dont les conditions de travail s’apparentent étrangement à celles de salariés ! Dans la « charte du bénévole », document réglementant l’activité des bénévoles des JO 2024, on ne peut que s’étonner des horaires de travail fixes (et souvent très étendus), des tâches spécifiques et détaillées et de l’encadrement par une société privée (Oméga). Autant d’indices d’une relation de subordination. Cette situation a conduit différents inspecteurs du travail, chercheurs et syndicats à affirmer qu’il s’agit en fait d’un emploi déguisé. De plus, ces mêmes personnes craignent que cela ne crée un précédent tragique en matière de recours au travail gratuit.

Il ne s’agit là que de deux exemples parmi les nombreuses pratiques dramatiques que les structures organisatrices des Jeux Olympiques de 2024 ont en matière de travail et d’emploi.

Ces quelques points n’engagent pas une régression massive du droit des publics, et je laisse à Noémie le soin de le présenter.

TimeCode 09’24

en cours de traduction

Timecode 20’20

Bonjour à tous et a toutes, je suis également membre de Saccage 2024.
On voulait conclure cette conférence de presse par une lettre des militant.es qui s’oppose aux Jeux Olympiques dans les Alpes en 2030, qui sont rassemblé sous la bannière « NO JO ».
C’est une lettre qu’ils ont déposé au CIO à Lausanne.

 

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En Anglais :

Good afternoon,

my name is Frédéric. Thank you for accepting our invitation. If you’re here, you’re probably wondering why there are people opposed to the Olympic Games. Why  in France, as is the case with every edition, there are more and more people who are neither convinced nor impressed by the considerable official propaganda machine that repeats in all the media, on TV, on the radio, in the newspapers, in the theatre, in the cinema, in advertising campaigns that the Olympics are good, the Olympics are healthy, fun and good for morale? We do not believe in that. On the contrary, we think that the Olympics are detestable, both because of the pseudo-values they convey and because, as always, they commit the same destructive acts.

As always, as in Russia, in China, Great Britain, Brazil, Japan and Korea (to name but a few of the most recent editions), the Olympics are the occasion for budget overruns that are paid by additional taxes for the people and by an impoverishment of public services ; the Olympics are the occasion for ecological destruction, social destruction, more repression and considerable setbacks in terms of public freedoms. This is what we want to talk to you about.

This will be all the more useful as for the organisers of the Games, everything is as good as it can possibly be. You will see, I hope, that the Olympics are now only hosted in countries that do not ask their populations for their opinion, as is the case in China, Russia, the United States, Italy and France.

Systematic budget overruns

In France, as elsewhere, and as always, the budget overruns are enormous. I remember the Paris bid 7 years ago : the commitment of public money was then three billion euros, now it’s heading towards 6 billion, and authorisation has already been given to reach 9 billion. But we know that it will be more.

From the outset, the budget has been neither sincere nor credible.

Everything has been done : under-budgeting (for example, the cost of refurbishing the Grand Stade has been deliberately underestimated); costs charged to other budgets (for example, the installation of the ephemeral Grand Palais is officially justified by the refurbishment of the Grand Palais, not by the fact that OG events will be held there; the construction of the Adidas Arena at Porte de la Chapelle is justified by the existence of a basketball club in Paris, even though it is in second category, etc.). There are also hidden costs. For example, the 7 billion euros explosion in the budget for Grand Paris, a huge programme of new infrastructure, is officially due to… we don’t know, no explanation, and we are asked to believe that it is not due to the need to complete the transport lines in time for the Olympics.

The cost of security is not really known: the State has committed itself to whatever it costs, but is giving fanciful figures (less than 300 million euros, whereas London 2012 is close to a billion). Money is pouring in for the spectacle, for the managers’ salaries and for the spectacular infrastructure. Meanwhile, austerity is the order of the day in France. The country is under a procedure initiated by the European Union for ‘excessive deficit’, the reform of pensions, rejected by more than 70% of the people and which gave rise to a powerful social movement aims to save 2 billion euros a year,  the unemployed are seeing their entitlements drastically reduced to save money on their backs, and the resigning government has just announced an unprecedented €50 billion austerity plan.

And that’s just one aspect of the situation.

 

Ecological consequences

The COJO claims that the 2024 Olympics are « the greener » in history. But is it really so? On the deparment of Seine Saint Denis only, inhabitants’ health or acess to green spaces are being affected by the 2024 Olympics.

In carrefour Pleyel, a neighbourhood in Saint-Denis, the construction of a motorway interchange for the Olympics has been increasing air and noise pollution. These pollutions are especially affecting an elementary school comprising 600 children, which are left stuck between the motorway interchange and the motorway itself.

In Aubervilliers, the construction of the Centre Aquatique Olympique led to the destruction of many allotment gardens before being stopped by a collective struggle and a legal decision.

In La Courneuve, an important part of the Parc départemental Georges Valbon has been used to build the Village des medias. This village was supposed to be removable, but ended up being here to stay. This is even more frustrating when we know that most journalists won’t stay in this village which is seen as too far off from many competition sites.

The loss of these different green spaces are a huge loss in a territory which is already deeply lacking in those.

But then, what could the COJO mean when saying these are « the greener Olympics in history »? Maybe it is refering to the fact that the actual Village des athlètes will turn into a brand new « eco-neighbourhood »? If so, this is really telling of what « ecology » means to the COJO : « ecology » is a mere tool to get rif of the working classes, turn a blind eye to the lack of social services, and appeal to upper middle classes who will be the only target population for this eco-neighbourhood. [The « green » aspect of the 2024 Olympics is thus only a device to quicker gentrify the department of Seine-Saint-Denis.]

Social consequences 

The COJO has vastly communicated on its « social exemplarity » when organizing the 2024 Olympics. The organizing structures of the Olympics and different labour unions have even signed a « social charter » which notably claims that good working conditions and high-quality employment are at the core of the organization of the 2024 Olympics.

Yet, if we only focus on the Olympics’ construction sites, we can count hundreds of wounded construction workers. In June 2023, Amara Dioumassy died while working for the construction of a water retention basin which is supposed to enable competitions in the Seine.

And if we take into account the building of the « Grand Paris Express », which is a huge extension of the Paris metro system, deeply intertwined with the hosting of the Olympics, the picture gets even darker. At least 6 more people were killed on construction sites. The time pressure inherent to the hosting of the Olympics (everything needs to be ready for 2024) can be one of the explaination for such tragic consequences.

But the breach to the « social exemplarity » doesn’t end here. The 2024 Olympics heavily rely on some 45 000 « bénévoles » (volunteers) whose working conditions strangely mimick that of employees! In the « charte du bénévole », a document regulating the activity of volunteers in the 2024 Olympics, we can only wonder at the way the volunteers are bound by fixed (and often extremely extended) working hours, their specific and detailed tasks and the supervision from a private company (Oméga). These are all different hints of a subordinate relationship. This situation led different labor inspectors, researchers and unions to claim that this actually is disguised employment. Further, these same people fear that this will lead to a tragic precedent when it comes to the use of free work.

These are only 2 examples of the many dramatic practices that the organizing structures of the 2024 Olympics are having when it comes to labour and employment.

Theses few points do not hire a massive regression of publics right, and I let Noémie to present this.

TimeCode 09’24

Work in progress

Timecode 20’20

Hello, I’m also a member of Saccage 2024.
We wanted to end this press conference with a letter from activists opposed to the Olympic Games in the Alpes in 2030, « NO JO’.
This letter has been submitted to the IOC in Lausanne.

REQUEST FOR WITHDRAWAL OF CANDIDACY

On July 24, 2024, on the occasion of the opening ceremony of the Paris Olympics, the International Olympic Committee is expected to officially announce the awarding of the 2030 Winter Olympics to France.

In the meantime, the results of the second round of the legislative elections caused by the surprise dissolution of the National Assembly by the President of the Republic, have placed France in a situation of governance that is still unprecedented where the RN has further accentuated its influence and where voters have clearly indicated a desire to break away.

No absolute majority has been reached in the national assembly and the choice of a prime minister and the composition of the next coalition government are likely to take weeks or even months, with the prime minister and government currently in place having no other prerogative than to manage the country’s current affairs.

It is in this climate of major fracture in our society, political uncertainty, the weakening of our institutions and our national governance and the imperative need for budgetary rigour that the Paris Olympic Games begin in a few days’ time.

Moreover, it appears, at the end of the elections that have just been held, that the New Popular Front obtained the largest number of votes, on the basis of its program calling for moratoriums on all projects for the construction of road infrastructure or water reservoirs.

In various constituencies of the Alpine arc, the newly elected members of parliament have publicly spoken out, on the basis of this program, against the continuation of the candidacy for the hosting of the 2030 Winter Olympics in the Alps.

As a reminder, the French Alps’ bid to host the 2030 Winter Games was selected by the IOC for various reasons:
• The low number of bids, which led the IOC to push the French Alps that wanted to bid for 2034 or 2038 to accelerate their process to position themselves for 2030, thus reducing the delays by unprecedented proportions
• The lack of consultation of the French people unlike the Swiss, who, for reasons of systematic popular opposition, have never been able to complete their candidacy files, despite the seriousness of these
• The assurance of the payment, according to the IOC’s requirements, of the financial guarantee of the French State, unlike the Swedes, who, for this reason, have never been able to complete their candidacy files, despite the seriousness of these files. It is undeniable that the assurance of the payment of the guarantee by the French State, in the context of an event highly exposed to hazards, particularly climatic hazards, was an essential decisive element.
Moreover, presented in record time, this candidacy was, from the outset, strongly contested for its lack of transparency, consultation and its « environmental anachronism ».

It has also been supported by a government that is living its last hours. It is clear that, since Monday, July 8, the cards have been completely reshuffled and this candidacy appears even more weakened and anachronistic.

The two regions that are candidates have undergone profound changes, with the election of Mr. Wauquiez as a deputy, who will therefore have to give up his mandate as president of the AURA region, and Mr. Muselier, president of the PACA region, who will have to deal with the wave of deputies from the RN, whose program is based on a sharp reduction in public deficits and on a prior financial audit of state spending.

The various programmes of the newly elected deputies are thus in total contradiction with the financial commitments made both for the Paris Olympic Games and for the 2030 candidacy (as a reminder, the provision for the future deficit of the COJOP of the Paris Olympic Games amounts to more than 3 billion euros).

It is therefore high time for France, the international bodies and the sports community to stop the French bid and declare it null and void. This is what the bidders and the IOC should recognise, in all honesty, in full transparency with regard to the political, legal, financial, environmental and democratic risks.

Financial risks : to date, the financial guarantee that was to be given for the 2030 Olympic Games, even before the dissolution, is still pending. The procrastination of the French State in fact marks doubts that weigh both on the real cost of these games due to a very approximate estimate of 1.9 billion and above all on the distribution of financial burdens, particularly between the regions.

Political risks : there is no Olympic Games without Olympic laws, those that allow the budget of the Olympic Games to be voted, which authorise major exemptions in terms of urban planning, security, advertising, anti-doping control, etc. However, the political configuration of the Parliament and its polarisation will not allow the IOC to guarantee the adoption of these specific laws, without which the Olympic Games and the guarantees given by the French State cannot be implemented.

Environmental risks : France is the country most affected in the world by climate change (average of more than 20%). The chronic deterioration of snow conditions at the selected sites, such as Le Grand Bornand for the Biathlon events, will accelerate the artificialisation of the Olympic narrative, which is already heavily impacted by Sochi and Beijing.

Democratic risks : The National Commission for Public Debate should have been referred to beforehand in application of Article 7 of the Environmental Charter. The CNOSF deliberately chose to submit its application without prior consultation, which has a strong impact on the legal security of the French candidacy, which in fact has no proven and legitimate popular support.

The withdrawal of the French candidacy, its nullity must be officially and urgently requested and debated with the IOC.

This is why we demand the withdrawal of the French bid to host the 2030 Olympic Games and the IOC’s declaration that this bid is null and void