Seul site pérenne construit dans Paris pour les JO. Longtemps appelé
Arena II, en référence à l’Arena de la porte de Bercy, où elle aurait dû être
construite. Elle se trouve finalement a Porte de la Chapelle suite à une mobilisation de parisien.es.
L’Accord Arena vante une stratégie de « lieu de vie ». Pour animer le site en
dehors des événements, deux gymnases seront construits, ouverts tous les jours, à
destination des habitants et 3 500 mètres carrés d’espaces recevront du public
autour d’un restaurant, d’un espace événementiel, de commerces et de terrasses.
Initialement appelé officiellement « Arena 2 – Arena Alice Milliat », en hommage a Alice Milliat, nageuse, hockeyeuse et rameuse décédée en 1957. Elle s’est battue pour que le sport féminin soit reconnu aux Jeux Olympiques : elle avait par exemple organisé les Jeux Mondiaux féminins à Paris en 1922, lorsque Pierre de Coubertin avait refusé d’ouvrir certaines disciplines aux femmes en 1919.
Finalement elle va s’appeler « Arena Adidas », simplement car la marque allemande l’a voulu et à signer un contrat sur 5 ans. L’argent avant tout.
Situé au 58 Blvd Ney, 75018 Paris dans le quartier La Chapelle, les travaux ont commencé en septembre 2021, et sont censés se finir en juillet 2023.
Elle sera d’abord utilisé par le « Paris BasketBall » qui sera club résident. Ensuite pour les Jeux Olympiques on y retrouvera les épreuves de badminton et de gymnastique rythmique, puis le para-badminton et la para-haltérophilie.
Ensuite des concerts pour 9.000 personnes pourront y être organisé,
Ces 20.000m² qui coute 127 millions seront gérés par Accord Arena, construit par Bouygues et financé autant par la Solideo que par la ville de Paris.
La mairie de Paris ne s’en cache pas, cette infrastructure permettra de « pacifier » le quartier. Ne vous trompez pas: dans leur bouche cela veut dire virer les campements de migrants, les personnes à la rue, les envoyer plus loin. Puis gentrifier le quartier.