Non au Saccage 2024 !

Non aux saccages que provoquent les Jeux Olympiques !

Non au Saccage 2024 !

Les JOP de la répression II

A trois jours de la fin des Jeux olympiques, la répression des militant.es se poursuit.

Alors que, déjà la semaine dernière, trois militant.es ont été abusivement interpellé.es en marge d’un Toxic tour qui, par ailleurs, a pu se dérouler sans encombre, à nouveau la police a empêché le déroulement de celui que nous avions prévu hier — l’ironie de l’histoire tient à ce que le thème de cette déambulation dans Saint-Denis portait sur la répression policière.

Alors qu’une vingtaine de personnes, journalistes dont des internationaux et des militant.es, étaient réunies et se dirigeaient tranquillement vers le canal, la police a décidé de bloquer l’avancement du petit groupe pendant plusieurs dizaines de minutes. Ce qui marque un premier abus.

Au bout de quelques dizaines de minutes, nous avons été « nassé.es » et toutes les personnes sans carte de presse ont été verbalisées pour « participation à une manifestation interdite ». En effet, on découvrira plus tard que le préfet de police de Paris a pris la veille au soir, le plus tard possible, un arrêté d’interdiction du Toxic tour.

Cette pratique consistant à prendre très tard un arrêté d’interdiction est par elle-même attentatoire aux droits fondamentaux car elle ne laisse pas le temps de faire le recours normalement ouvert contre ce type de décision administrative. Cet abus est visiblement courant. L’arrêté lui-même est un tissu de contre-vérités qui ne peut pas masquer sa nature réelle, une manœuvre pour empêcher des citoyen.es pacifiques, mais déterminé.es, d’exercer leurs droits. En effet, l’arrêté fait comme si un Toxic tour était une manifestation, ce qu’il n’est pas. Rappelons une fois encore qu’il s’agit d’une déambulation destinée à informer les journalistes et n’est nullement soumis à obligation de déclaration. L’arrêté fait mine de craindre une atteinte possible aux installations olympiques, ce qui n’a jamais été le cas.

Une personne a été placée en garde-à-vue pendant près de sept heures et deux autres ont été retenues plusieurs heures pour « contrôle d’identité », ce qui là encore est abusif. Enfin, l’ensemble des personnes présentes sans carte de presse, n’ayant pas pu se dérober, ont fait l’objet d’une verbalisation de 135 euros. Ce sont 17 verbalisations desquelles la préfecture se gargarise.

Il s’agit bien d’une intimidation et de pratiques arbitraires. La Défenseure des droits est saisie et nous contesterons l’ensemble de ces sanctions administratives dont le seul but est d’empêcher les citoyen.es d’exercer leurs droits, particulièrement celui d’informer la presse de ce qui se passe réellement derrière la façade rutilante de Jeux qui, à aucun moment, n’ont été « inclusifs » et encore moins respectueux des droits comme ils prétendent l’être.

Les journalistes présent.es et témoins de ces pratiques indignes repartiront édifié.es sur la réalité des pratiques policières d’un pays comme la France qui continue de se targuer d’être « le pays des Droits humains », mais dont ils et elles reporteront dans leur pays qu’il est devenu celui de l’arbitraire administratif.

Ni le ministre de l’Intérieur démissionnaire ni l’administration policière ne doivent imaginer avoir trouvé le moyen de nous faire taire.

Au sujet du harcèlement que subie Imane Khelif

Ce 1er août 2024, quelques jours après le début des Jeux Olympiques, la boxeuse algérienne Imane Khelif concourt et remporte le combat contre son adversaire italienne. Rien d’étrange jusqu’à là dans une compétition sportive. Seulement, le physique de l’athlète va être pointé du doigt et scruté sur les réseaux sociaux. Elle ne paraît pas assez féminine et est rapidement accusée d’être une femme trans (ou un homme comme aiment le dire les transphobes). Ce n’est pas le cas, Imane Khelif est une femme cis genre hyperandrogine.

Des personnalités déjà connues pour leurs prises de position transphobes et réactionnaires comme l’autrice JK Rowling et la cheffe du gouvernement d’extrême droite italien Giorgia Melonie participe elles aussi à ce harcèlement médiatique. Ces internautes justifient régulièrement leurs remarques en expliquant que c’est pour « protéger les femmes » qu’iels font ça. Ne nous trompons pas, ces gens-là détestent les femmes.

Comme dans les précédentes éditions des Jeux Olympiques et Paralympiques, et les précédentes compétitions sportives à forte audience, le monde entier se permet d’exprimer son avis sur le physique des athlètes, les voulant hyper féminines et correspondant le plus possible aux normes de beauté occidentales. Et quand elles ne correspondent pas à ces normes elles sont scrutées et jugées comme si elles n’étaient que des corps destinés à plaire aux spectateur.ices et à rendre bien à l’écran. Cet effet est d’autant plus présent quand les femmes en question ne sont pas blanches, ce qui est renforcé par un racisme décomplexé. En mettant en danger la carrière et surtout la vie de la boxeuse algérienne et musulmane, ce harcèlement montre (encore une fois) que les vies des personnes racisées sont moins importantes que celles des personnes blanches.

La situation des personnes intersexes, des personnes trans et des femmes hyperandrogines prouvent encore une fois que les catégories « homme » et « femme » utilisées par les organisateurs de compétitions sont dépassées et vouées à disparaître car correspondant davantage à leurs fantasmes et aux préjugés qu’à une réalité bien plus fluide.

 

 

 

 

La CGT doit intervenir pour que les bénévoles des JO soient salarié·es

Article trouvé sur « Syndicalistes! »

La CGT doit intervenir pour que les bénévoles des JO soient salarié·es

Les Jeux olympiques seront l’un des sujets importants de mobilisation syndicale ces prochains mois. Parmi les sujets à travailler, les accidents de travail sur les chantiers, le logement, les atteintes à l’environnement, la situation des travailleurs et travailleuses des zones concernées par les Jeux, les congés des agent·es des services publics, etc. Mais aussi la question des dizaines de milliers de « bénévoles » appelé·es à faire tourner l’organisation de l’événement : c’est là une attaque profonde au statut de salarié·e. C’est pourquoi nous relayons la note très complète sur le sujet rédigée par le syndicat CGT Travail, emploi et formation professionnelle : il fournit tous les arguments juridiques pour …

Lire la suite sur « Syndicalistes! »

Les JOP 2024 : chronique d’un durcissement annoncé

Comme les dossiers de candidature aux JO sont des fictions bonnes à survendre l’évènement, tout ce qui a été promis est trahi et toutes les trahisons se réalisent. Point d’étape sur une escroquerie par une petite mise-à-jour des données les plus scandaleuses disponibles sur les JO en ce début 2024 – rassurez-vous, la réalité sera pire.

Point d’étape en ce début 2024

Le budget

Vendu et survendu comme étant sobre, mince et dans les rails, tout indique qu’il est en train d’exploser, comme à chaque édition. Certes, nous n’atteignons pas les chiffres stratosphériques de la Chine, de la Russie ou du Japon, mais le gouvernement engage la France sur une pente dangereuse, sans l’avouer.

Plusieurs données mettent la puce à l’oreille.

Au point de départ, le budget public était censé se « limiter » à un peu plus d’un milliards d’euros. Or, le Parlement a voté, lors du projet de loi de finances 2022, une garantie de 3 milliards d’euros au Cojop. Donc, cela veut dire que cette somme est largement atteignable, ce qu’a confirmé devant le Sénat le président de la Cour des comptes le 10/01/2023, après « prise en compte des dépenses fiscales, des dépenses de sécurité, sanitaires, de transports »… Actuellement ce coût est de « 2,4 milliards d’euros (1,3 md EUR pour l’État et 1,1 md EUR pour les collectivités locales », selon lui.

Par ailleurs, un article du Monde confirme le « dérapage » financier pour le JO 2024.

Ainsi, la Cour des comptes qui ne manque pourtant jamais de faire connaître son attachement à la « réussite des Jeux » s’impatiente de n’être toujours pas « en mesure d’évaluer le coût global » des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) et de « l’impact final » qu’ils auront sur les finances publiques en général, Etat et collectivités territoriales confondus. « La Cour réitère sa recommandation visant à ce que, au-delà de la maquette financière de la Solideo [Société de livraison des ouvrages olympiques, la société chargée de la construction des sites olympiques] et du budget du Cojop [le Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques], l’ensemble des coûts en investissement et en fonctionnement engagés pour les Jeux et à l’occasion des Jeux soient consolidés »,dans son rapport.

Le simple fait que la sécurité ne soit pas incluse dans cette recension officielle montre que le budget initial, déjà officiellement dépassé, le sera encore davantage puisque, au bas mot, la sécurité se chiffrera au minimum à un milliard d’euros. En effet, les JO de Londres ont déjà pratiquement atteint ce chiffre. Vue la situation actuelle et la fantaisie de la France d’organiser une cérémonie d’ouverture spectaculaire et mobilisant des forces de sécurité considérables, il n’y a aucune raison que ce soit moins.

Par ailleurs, relevons dans les chiffres officiels un certain nombres d’approximations et d’absences. Ainsi, la « santé » n’est pas prise en compte ou simplement dans le cadre du budget « Impact 2024″ qui comprend  » des projets en faveur du bien-être et de la santé, de la réussite éducative et citoyenne, ainsi que de l’inclusion, la solidarité et l’égalité par le sport. » Étonnement, le gouvernement oublie la loi olympique n°2 qui dans ses articles 1 à 5 créé un centre médical avec imagerie médicale et nucléaire à l’usage des participants (athlètes et autres membres de délégations) entièrement gratuit, financé par la sécurité sociale, charge finale pour l’État. Les médicaments seront aussi fournis. Les personnels médicaux et para-médicaux des équipes sont autorisés à exercer. Tout cela se fera directement aux frais de l’État.

Rien n’est dit non plus sur les dépassements budgétaires concernant les infrastructures de transports imputées au budget du Grand Paris. Ces dépassements sont expliqués par une accélération des travaux pour terminer en 2024. Le plus grand flou règne là-dessus. On serait sur un surcoût global de 7 milliards du budget du Grand Paris pour l’instant sans qu’à aucun moment celui découlant des chantiers directement liés aux JO ne soit officiellement précisé par la société du Grand Paris. En général, quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup. Il faut s’attendre à plusieurs milliards qui ont vocation à être absorbés par l’argent public, d’une manière ou d’une autre.

Quelques approximations : le gouvernement donne les dépenses d’État stricto sensu (et donc pas toutes), pas celles d’autres organismes publics qui concourent au financement des JO. Ainsi les Olympiades culturelles (par exemple), c’est 31,9 millions, pas 20. Il est vrai qu’on n’est pas à 12 millions près quand il s’agit d’argent public.

En somme, les paris sont ouverts concernant le dépassement. Plus d’un milliard, c’est certain, mais le doublement du budget est possible. Rappelons que la récente loi étrillant les chômeurs et chômeuses a été faite pour économiser sur leur dos 2 milliards et que le pays a été malmené pour une réforme des retraites qui racle 2 milliards par an sur les ayants-droits.

La légende de JOP socialement inclusifs a fait long feu.

Le prix des places a explosé : en dépit d’un système au demeurant assez complexe de quota de places abordables, il faudra débourser 200 euros pour les meilleures places des qualifications de la gymnastique rythmique et jusqu’à 690 euros lors des sessions d’athlétisme.

Les meilleures places lors de la cérémonie d’ouverture coûtent 2700 euros, la moins chère 250 euros (inutile de se précipiter sur celles-ci, il n’y en a plus et de toutes façons, ce sont des places debout). Pour les jeux paralympiques, c’est moins cher : de 450 à 700 euros seulement.

Concernant le coût des hôtels, l’UfC Que Choisir constate qu’il atteint « 1 033 euros, prix moyen pratiqué pour la nuit du 26 au 27 juillet 2024»

Les étudiants qui verront leur logement Crous réquisitionné durant les Jeux olympiques de Paris recevront une indemnité de « 100 euros » et « deux places » offertes pour assister à des « épreuves olympiques », a annoncé la ministre de l’enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, jeudi 26 octobre. A l’occasion des Jeux olympiques de Paris, plus de 2 000 étudiants vont, en effet, devoir être relogés, car leur logement Crous, organisme qui gère notamment les résidences étudiantes, sera réquisitionné pour loger les pompiers, soignants, forces de l’ordre et de la sécurité civile.

Concernant le coût du passage de la Flamme olympique, il est de 180 000 euros pour la collectivité locale concernée. Ce chiffre a entraîné un certain nombre de refus : les Vosges, la Meurthe-et-Moselle, l’Indre-et-Loire, le Lot-et-Garonne, la Creuse, la Haute-Loire et la Haute-Vienne, la Loire-Atlantique, les Côtes-d’Armor et l’Orne n’en veulent pas à cause du chèque demandé par les organisateurs.

Enfin, le ticket de métro double (passant à 4€ le ticket pendant les Jeux), et le PassNavigo à 70€, la promesse initiale étant celle de la gratuité des transports en commun pendant les JO, essentiellement au nom de l’écologie.

Toujours pour illustrer le caractère socialement inclusif des JO, certains n’hésitent pas à parler de nettoyage social  à l’approche des JO : intensification du harcèlement policier contre les SDF et migrants entre les stations de métro La Chapelle et République avec des pratiques brutales de destructions d’habitats précaires ou de gazages pour les rendre inutilisables. Par ailleurs, la préfecture de Paris a annoncé que certaines « zones rouges » autour des sites olympiques ne seraient pas accessibles à la circulation des personnes sans-abri pendant les JO – le parc de La Villette en fait partie où se réfugient des personnes sans abri.

Plus de 3000 places d’hôtel sociaux ont fermés au cours de l’année en prévision de l’accueil des touristes pendant les JO. En avril dernier, le squat Unibéton, où vivaient 500 personnes sur l’Île-Saint-Denis a été détruit pour devenir un lieu de construction du village olympique. Deux autres squats de sans-papiers ont été expulsés cet été.

Pour héberger celles et ceux qui sont expulsés des campements ou des squats, une dizaine de centres d’accueil temporaires ont été ouverts dans plusieurs régions françaises depuis le mois d’avril 2023. Les migrants sont envoyés trois semaines en région pour que leur situation soit évaluée. S’ils ne répondent pas aux critères de demandes d’asile, ils retournent à la rue. Jusqu’ici, 1 600 migrants ont été évacués de Paris vers d’autres régions, selon le ministère du logement, par le biais des « Sas d’accueil régionaux ». En province, les migrants, trop pauvres, trop colorés, seront moins visibles et agaceront moins l’œil du touriste énamouré d’exploits olympiques.

La sécurité

Concernant la sécurité, nous avons déjà donné les éléments de la loi olympiques n°2 qui est une loi de sécurité globale prévoyant le développement de la vidéosurveillance algorithmique (VSA) par l’installation de cette quincaillerie à de nombreux endroits ainsi que leur embarquement possible sur drones, eux-mêmes par ailleurs généralisés pour la surveillance d’événements publics depuis peu. Nous avons déjà indiqué en quoi la VSA est un pas de plus de la surveillance de l’espace public, des comportements individuels et collectifs et qu’elle préfigure la reconnaissance faciale. Le déploiement « à titre expérimental » de cette technologie ne trompe par ailleurs que celles et ceux qui veulent l’être.Voir nos camarades de La Quadrature du Net

Par ailleurs, l’AFP a confirmé de 23 octobre 2023 la militarisation de l’espace public, apanage de toutes les éditions JO, par l’annonce du gouverneur militaire de Paris de 15000 militaires pour l’évènement.

Quelque 5.000 d’entre eux seront logés sous des tentes en plein Paris, sur la pelouse de Reuilly, pendant la durée des Jeux olympiques.

Ces nombres annoncés ne tiennent pas compte d’une éventuelle défaillance du côté de la sécurité privée, un secteur d’activité dont les difficultés font craindre au Comité d’organisation (Cojo) et à l’État de ne pas pouvoir réunir assez d’agents privés. Pour la seule sécurisation des sites de compétition, qui relève de la responsabilité du Cojo, il faut entre 17.000 et 22.000 agents de sécurité.

Dans une lettre écrite par le préfet d’Île-de-France au ministre des Transports en décembre 2023, celui-ci écrit : « À certains endroits, le plan de transport ne permet d’acheminer les spectateurs que si tous les autres voyageurs ou presque étaient dissuadés de prendre le métro, le RER ou le bus ».

D’ores et déjà, certaines entreprises envisagent la fermeture et le chômage technique pour la période des JO, car il sera quasiment impossible d’accéder à certaines zones de la capitale. Quant au Gouvernement, il encourage tous les Franciliens à reprendre le chemin du télétravail ou des vacances.

 

À chaque édition des JO on constate un gaspillage d’argent public accompagné de mensonges  visant à masquer la politique du fait accompli, un mépris social éhonté allant de pair avec un recul des libertés publiques et d’atteintes graves aux droits fondamentaux, un nettoyage social marquant un pas de plus dans la guerre que mènent au long cours les pouvoirs publics contre les migrants et les plus pauvres. L’édition des JO 2024 à Paris confirme que, pas plus que dans aucun autre domaine, il n’y a pas d’exception française.

 

Annexe

 

DES JEUX OLYMPIQUES COMME ÇA, À MARSEILLE ON N’EN VEUT PAS !

Message d’un collectif d’usagers sur Facebook:

Confiscation de plages publiques, nage interdite, engins ultra-dangereux, bouclage de la rade…

Au delà du « rêve » , les jeux olympiques de Paris avaient promis d’être « exemplaires », ils ne le sont pas !

– Confisquer de 2023 jusqu’en 2024 des surfaces immenses de plage publique en en excluant les familles marseillaises, exemplaire ?
– Programmer la présence d’engins de très grande vitesse au ras des plages, des digues et des rochers, exemplaire ?
– Boucler toute la rade Sud de Marseille pendant de longues périodes de pleins étés 2023 et 2024 pour quelques régates en mer, exemplaire ?
à noter sur vos agendas : DIMANCHE 21 MAI, à p. de 11 HEURES, premier RASSEMBLEMENT CITOYEN, sur la PLAGE DU PETIT ROUCAS, pique-nique festif, nage sportive et baignade, banderoles, échanges avec les médias présents, musique vivante ! autour du thème DES JEUX OLYMPIQUES COMME ÇA, À MARSEILLE ON N’EN VEUT PAS !

Les Jeux Olympiques qui font rêver, l’époque de Coubertin, de l’amour du sport en amateur, c’est fini et bien fini. Aujourd’hui, le COJO programme les jeux olympiques d’hiver en Arabie Saoudite, fait tout pour la participation de la Russie de Poutine, présente comme sponsors de Paris2024 les principaux obésiteurs et producteurs mondiaux de plastique Danone et Coca cola, les pires nations font leurs marchés d’athlètes mercenaires porte-drapeaux dans les pays pauvres. De plus une paranoïa sécuritaire pourrit l’ambiance avec des grilles, des barricades, des murs, des armées de policiers et militaires en armes, de la vidéo abusive, d’immenses zones d’exclusions… Ici à Marseille et ailleurs STOP On étouffe !

Collectif les Nageurs du Prado, les habitués du Petit Roucas, les Libres Nageurs, Marseille Vert, CIQ Prado Saint Giniez

Plus de 400 personnes expulsées du plus gros squat d’Île-de-France

Dans un corridor de CRS et de gendarmes immobiles, des dizaines d’exilés descendent les escaliers qui amènent à l’extérieur du bâtiment. Dans quelques valises, cabas et sac plastiques, ils trainent toute leur vie. Les forces de l’ordre les escortent dans la cour, à l’arrière de l’ancienne usine d’Unibéton où sont déjà rassemblées 200 personnes.Pendant plusieurs heures, par vagues successives, le squat occupé depuis 2020 se vide progressivement de ses habitants, et de la vie qui animait le dédale de ses couloirs. « Ça fait un an et demi que je vivais ici, c’était chez moi, déplore Boubacar*, assis par terre à côté de sa valise. Maintenant, je ne sais pas où je vais aller, on doit tout recommencer. »

Un squat occupé depuis trois ans, qui abrite plus de 400 exilés

En tout, entre 400 et 500 personnes, issues principalement des communautés tchadiennes et soudanaises, habitaient les lieux. Une vie en communauté pour des femmes, des hommes et des enfants, qui pour la plupart étaient passés par la rue avant de trouver refuge dans cet immense bloc de béton échoué sur les quais de l’Île-Saint-Denis.

Après avoir épuisé tous les recours juridiques, les habitants étaient expulsables depuis plusieurs mois. « Le bâtiment occupé a fait objet d’une décision rendue par le tribunal de Saint-Ouen en octobre 2020, ordonnant l’expulsion des occupants, mais leur accordant un délai de douze mois de grâce avant que celle-ci ne puisse intervenir », explique Maître Bonaglia, avocat en charge de défendre les habitants. Depuis, les occupants sont dans l’expectative. La société propriétaire des murs ne semblant pas pressée de récupérer les lieux, l’opération d’évacuation était en suspens.

Le squat Unibéton est le plus grand d’Île-de-France, selon les associations / @NévilGagnepain

Une expulsion pour laisser place au village olympique

Mais depuis le mois de mars et la fin de la trêve hivernale, l’expulsion paraît imminente. La préfecture de région semble vouloir accélérer les choses. Et pour cause, le squat est situé à quelques pas de la ZAC de l’écoquartier fluvial de L’Île-Saint-Denis. Un quartier qui servira de village olympique pour une partie des athlètes qui participeront aux JOP 2024. La préfecture de Seine-Saint-Denis indique que ……

Lire la suite sur le site du BondyBlog

Pas de bénévoles pour les JOP 2024 : un tutoriel pour gâcher leur campagne de travail dissimulé

Le recrutement de 45 000 volontaires pour les JO 2024 est en cours, mais des organisations dénoncent une « présomption de salariat totale » dans cette tribune. « Comment peut-on laisser outrepasser le droit du travail ? »

Pour certains « postes », des compétences spécifiques sont même demandées (médecine, langues…). Les bénévoles auraient des fiches de postes, des missions, des supérieurs hiérarchiques et leur présence serait essentielle au bon fonctionnement des Jeux. Les « volontaires » seraient donc à la disposition du COJOP, exécuteraient leur prestation en se conformant à des directives sans pouvoir vaquer librement à des occupations personnelles : la présomption de salariat est totale. Parallèlement, de nombreux volontaires en service civique sont mis à disposition du COJOP pour prôner les valeurs olympiques dans tout le territoire, à travers le programme « Génération 2024 ».

Profits pour les entreprises du BTP, de l’immobilier et des technologies sécuritaires

Comment un mégaévènement sportif aussi lucratif pour ses organisateurs et ses sponsors peut-il reposer sur tant de bénévoles et de service civiques ? Rémunérer au SMIC horaire toutes ces personnes reviendrait pourtant à ……

Lire la suite sur le site de  « Basta ! »

Non à la militarisation de la société ! Réunion d’information.


Le gouvernement profite que la focale soit sur les retraites pour étendre son appareil militaro-sécuritaire avec les loi olympique 2, immigration et Kasbarian bergé (dit anti-squat).

Saccage 2024 organise une rencontre d’informations pour en apprendre plus sur ces lois.
Mercredi 15 à 19h au bar le pavillon à St Denis (salle à l’étage).

Venez nombreux.
Refusons la militarisations de notre société !

Une roselière détruite à Vaires Torcy (77)

 

Le Samedi 04/02 nous avons visité la base nautique de Vaires Sur Marne dans le 77 en île de France.
C’est dans cette base nautique que les épreuves d’avirons auront lieu.

Le constat est alarmant.
Ce sont 2km de Berges, peuplé de roseaux et de ses espèces animales associées qui sont détruite.


Sur la photo ci-dessous il y a au premier plan les berges intact, et au fond on aperçois les 2km de berges détruite.

Tout ça pour quoi ?
Pour installer des cameras sur les berges.

Le Pôle Ecolo IDF s’est mobilisé et a notamment écrit un dossier de presse.

Et nous a fait parvenir le dossier réalisé par Biotope, qui explique le projet du point de vue de l’aménageur.
Et les avis du conseil national de la protection de la nature,
Celui défavorable du 27 juin 2022
Et celui « favorable sous condition » du 26 septembre 2022