Programme du 22 mai – Toxic Tour des Rencontres Internationales Anti-Olympique.

« À maintes reprises, sous la bannière de l’accueil des Jeux Olympiques, nous voyons la destruction de l’espace public, la destruction des espaces verts, la destruction des maisons, la destruction de la communauté. » (Extrait du texte d’appel de la Rencontre internationale anti-Olympique)

Le dimanche 22 mai, en compagnie des délégations internationales, de celles et ceux qui défendent le parc de la Courneuve et de toutes les personnes qui le souhaitent nous nous retrouverons à l’aire des vents où les travaux ont déjà amputé une partie de cet espace pour construire l’inutile village des médias.

Nous traverserons le parc pour mieux comprendre sa richesse écologique, son histoire et pourquoi les promoteurs comptent sur les JO pour tirer de cet espace le plus de profit. Retour ligne automatique
Puis nous prendrons un pique-nique au Boulodrome, zone du Parc de la Courneuve menacée par les JO.
Enfin, et puisque nos luttes sont joyeuses, populaires et ouvertes, des contre olympiades seront organisées sur place.

Toutes les personnes qui se posent des questions sur les Jeux Olympiques, ou plus spécifiquement sur Paris 2024 ou le Parc de la Courneuve sont bienvenues. C’est une rencontre ouverte à toutes et tous !

Cette visite sur le terrain est nécessaire ; la veille, avec les délégations internationales anti-olympiques nous aurons parlé des dégâts que provoquent systématiquement les Jeux Olympiques à travers le monde. Il sera temps le dimanche de visiter un des lieux impactés.

PROGRAMME :
11:00 :
Rendez-vous à l’Aire des Vents pour une balade de 5km dans le parc (entrée Rabelais « 3 Rue Normandie Niemen, 93440 Dugny » )

12h30 : Arrivée au boulodrome et pique-nique (entrée Tapis Vert ; Ligne 249 : Arrêt Centre des essences)

14:00 : Contre-Olympiades (capoeira, foot, boxe …)

Programme du 21 mai – Rencontres Internationales Anti-Olympique.

« Des camarades du monde entier viendront à Paris parce que notre indignation est trop lourde à porter seul·es dans chaque ville. Certain·es d’entre nous ont perdu leur maison, leurs moyens de subsistance, leur communauté, leurs droits. Nous nous réunissons à Paris parce que nous avons besoin d’écouter l’expérience des autres pour être mieux armé·es pour l’avenir. » (Extrait du texte d’appel de la Rencontre internationale anti-Olympique)

Le samedi 21 mai, avec des délégations internationales et toutes les personnes qui le souhaitent nous nous retrouverons à l’Université Paris 8 pour échanger sur les dégâts et les effets des Jeux Olympiques dans nos pays respectifs. Mais aussi pour organiser une lutte contre l’olympisme à l’échelle internationale.

Des anti-JO japonais, anglais, allemands, américains, catalans et français seront présents·es car nous ne pouvons pas continuer à lutter chacun de son côté sans s’enrichir des expériences de nos amis·es. Retour ligne automatique
Toutes les personnes qui se posent des questions sur les Jeux Olympiques, ou plus spécifiquement sur Paris 2024 sont bienvenues. C’est une rencontre ouverte à toutes et tous !

PROGRAMME
10:30-12:00 :
Saccage écologique et greenwashing olympique : peut-on empêcher les prochains « Jeux les plus verts de l’histoire » ?
13:30-14:30 : Saccage 2012-2028 : retour sur les expériences vécues, et destructions engendrées par les éditions précédentes et à venir
15:00-16:30 : Surveillance olympique : comment les Jeux ont pu servir à mettre en place ou tester le contrôle des populations
17:00-18:30 : Luttes anti-olympiques : qu’est-ce que les expériences précédentes de luttes peuvent-elles nous apprendre ?
(Les interventions en langues étrangères seront suivies de l’interprétation consécutive en français. )

Avec : Counter Olympics Network (Londres), RioOnWatch, NOlympia Hamburg, NOlympics LA, La Quadrature du Net, STOP JJOO (Barcelone – Pyrénées) et d’autres !

Le lendemain, car nous avons besoin de visiter les lieux impactés, nous ferons un Toxic Tour à l’Aire des Vents, partie du parc de Courneuve détruit pour l’inutile Village des Médias.

Où ? : L’amphithéâtre D001 de l’Université Paris 8 (Métro : Saint-Denis – Université).
Repas et boissons à prix libre !

 

International Anti-Olympic Meeting ! (Rencontre Anti-Olympique)

Rencontre internationale anti-Olympique
– text in English, Russian, Italian, Japanese, Catalan, Portugais bellow –

Les Jeux Olympiques sont-ils encore désirables ? De plus en plus contestés, les JO laissent de douloureuses traces dans les villes et les pays où ils s’établissent sans réelle consultation locale. Nous appelons à une réunion internationale afin d’éviter le « saccage » annoncé pour 2024.

Retrouvez les comptes rendus des rencontres :

Les Jeux olympiques sont mondialement mobiles. Maintenant, le mouvement anti-olympique l’est aussi. Article paru en anglais dans jacobin.com

Revivez les rencontre : Stream en direct de l’intégralité de la première journée des rencontres

Sans oublié l’album photo des rencontres

 

Retrouvez le programme:

Programme du 21 mai – Rencontres Internationales Anti-Olympique.
Programme du 22 mai – Toxic Tour des Rencontres Internationales Anti-Olympique.

schedule in english

Retrouver l’appel en entier dans toutes les langues :

Français : Retrouvez notre appel paru chez Terrestre, Reporterre et LundiMatin.

English : International Anti-Olympic Meeting: Let’s meet in Seine-Saint-Denis (France) on May 21 and 22, 2022

Russian : Международная анти-Олимпийская встреча: Давайте встретимся в Сене-Сен-Дени (Франция) 21 и 22 мая 2022 года

Italian : Incontro Anti-Olimpico Internazionale Ritroviamoci in Francia, nel dipartimento della Seine-Saint-Denis, il 21 e 22 maggio 2022

Japanese : 反オリンピック国際集会 2022年5月21-22日にセーヌ=サン=ドニで会おう

Korean올림픽 반대 국제 공동집회 : 2022 5 21~22 프랑스의 센생드니에서 만나자

Catalan : Trobada Internacional anti-olímpíca: Trobem-nos a Seine-Saint-Denis el 21 i 22 de Maig 2022

Portugais : Encontro Internacional Anti-Olimpíadas: Vamos nos encontrar em Seine-Saint-Denis (França) em 21 e 22 de maio de 2022

 

Autour des rencontres :

Des collectifs amis organisent des choses autour des rencontres :

– Une « Aprem Jeux contre-olympiques ». le dimanche au parc de la Courneuve

– Une soirée dimanche soir au Marbré !

Un Séminaire en Anglais « Olympic patterns and mobilization tools » le 25/05/2022 à l’École architecture Paris Val de Seine. Plus d’infos et flyers

 

Dossier de presse :

Télécharger le dossier de presse – Rencontres internationales anti-Olympiques les 21-22 mai en Seine-Saint-Denis

Download press release – International Anti-Olympic Meeting on May 21-22 in Seine-Saint-Denis

 

Lettre des camarades Japonais: Pour en finir avec les Jeux Olympiques

Bonjour toutes et tous.

Je tiens à vous témoigner de ma solidarité la plus cordiale avec les camarades français qui se battent contre les Jeux Olympiques Paris 2024 au lendemain de la clôture des Jeux Olympiques et Paralympiques Tokyo qui se sont terminés le 5 septembre en laissant de terribles dégâts sur le plan de la santé publique au Japon.

Rappelons d’abord que la veille de l’ouverture du festival sportif international environs quatre-vingts pourcent de la population y était hostile et que la plupart des experts, aussi bien au sein qu’en dehors du système, mettaient fortement en alerte contre le danger d’un événement qui risquait d’amener plusieurs centaines de milliers de personnes du monde entiers vers la capitale japonaise en pleine crise pandémique. Leur avertissement s’est avéré fondée sans tarder.

On a assisté à une augmentation galopante du nombre des cas positifs au fur et à mesure que les Jeux se poursuivaient malgré une protestation populaire qui, elle, ne s’est jamais affaiblie. Tous les scénarios optimistes intéressés du gouvernement japonais, de la mairie de Tokyo, du comité d’organisation des Jeux se sont effondrés. De jour en jour il y avait davantage de patients du covid 19 qui ne pouvaient pas être accueillis dans l’hôpital faute de lits spécialisés. Même aujourd’hui des gens continuent à mourir au domicile puisque le gouvernement a décidé, au cours des Jeux, de n’accepter que des malades jugés graves selon un critère plus que douteux en faisant fi des oppositions exprimées par leur propres conseillers scientifiques.

Certes, c’est la tragédie que tous les pays ont connue. Mais c’était au début de la pandémie. Dans le cas du Japon, c’est aujourd’hui que nous devons la subir. Cette particularité n’est explicable que par le fait que pour maintenir les Jeux, les autorités japonaises ont commencé par limiter le nombre des tests PCR afin de faire croire que la situation soit moins grave que ce qu’elle était. De même, elles n’ont pas essayé d’augmenter des lits spécialisés en covid parce qu’il fallait garder suffisamment de lits supplémentaires en réserve pour un bon fonctionnement des Jeux avec une ressource médicale correspondante considérable.

Ainsi, toute une politique de l’abandon de la population a été volontairement choisie et mise en œuvre, et le résultat a été catastrophique comme il n’était pas difficile, dès le début, de le prévoir. Comme quoi, on constate chez nous que les Jeux Olympiques ont été non seulement des désastres prévisibles, mais constituaient même des crimes prémédités.

L’un des responsables, et non pas des moindres, de ces crimes commis au Japon s’appelle Thomas Bach, le président du Comité international olympique. Face à une inquiétude croissante de la population, il a déclaré en juin que l’olympisme est une cause tellement universelle et noble que chacun devrait accepter de sacrifier quelque chose pour lui. Chaque fois qu’il a ouvert la bouche, c’était toujours une mauvaise surprise, tellement ses propos étaient plus arrogants et insensés l’un que l’autre. Selon Jules Boykoff, chercheur américain et critique des Jeux Olympiques, le CIO ne pense qu’au CIO, et d’abord et surtout à ses machines à ramasser de l’argent.

Or, j’ai lu hier dans un article dans le Monde que si Anne Hidalgo, la maire de Paris, est maintenant considérée comme présidentiable, c’est qu’«elle a gagné l’organisation des JO». «Ce moment-là est fondateur», aurait affirmé un de ses proches écologistes selon le même article.

D’où vient ce prestige politique des Jeux Olympiques alors que le CIO ne pense qu’à l’argent dans le pays qui a donné justement le fondateur de l’olympisme moderne, Pierre de Coubertin, dont l’obsession des privilèges de la classe et les idées misogyne, eugéniste et impérialistes ne sont pas ignorées ?

Thomas Bach, son successeur actuel, est devenu une véritable bête noire au Japon surtout parmi les soignants. Les Japonais n’oublieront pas pour longtemps ce qu’il a dit et fait ces derniers mois en toute complicité avec les politiciens de l’extrême-droite qui ont trouvé dans la tenue des Jeux les bénéfices politiques et économiques les plus noirs.

Malgré les différences du contexte social et historique, vous avez affaire à la même organisation et au même homme. Je suis sûr que les désastres sont à l’ordre du jour. Il faut maintenant que l’humanité sache en finir avec les Jeux Olympiques une fois pour toutes pour protéger son environnement et pour se libérer des valeurs fallacieuses mais contagieuses qui vont toutes au même sens que le capitalisme débridé. Croyez bien que nous serons toujours avec vous pour développer et enrichir nos luttes communes et gagner ensemble notre cause.

THE GAMES ARE OVER ! NO OLYMPICS ANYWHERE !

Message de Tokyo en solidarité avec les résistant.es des Jardins ouvriers d’Aubervilliers

Article paru sur « 2020okotowa »

Message de solidarité avec les camarades résistant à la spoliation des Jardins ouvriers d’Aubervilliers au profit de la piscine d’entraînement pour les JO Paris 2024

Nous tenons à exprimer notre solidarité avec les camarades qui occupent les «Jardins à défendre» depuis Tokyo, la capitale du Japon qui vit de nouveau sous l’état d’urgence face à la recrudescence de la pandémie. Nous avons appris que ces Jardins servent depuis les années 1930 d’un potager ouvrier, indispensable bien commun pour la nutrition de la classe populaire à Aubervilliers, mais aussi pour la protection de l’environnement dans le quartier. 

La spoliation de cet héritage collectif précieux n’est rien d’autre qu’un de ces «désastres olympiques» que connaissent toutes les villes d’accueil des Jeux Olympiques et que nous dénonçons au même titre que l’expulsion de nombreuses personnes des parcs publics et de l’HLM municipale au sein de Tokyo pour la construction d’un nouveau stade national. Nous sommes indignés d’apprendre que les autorités vous imposent un ultimatum pour le retrait du terrain avant le 16 juillet. Aujourd’hui vous êtres donc menacés par une évacuation de manu militari et nous saluons votre détermination à affronter cette violence administrative et policière. Ainsi l’olympisme se démasque en France comme au Japon. 

A une semaine de l’ouverture des Jeux en pleine progression de la pandémie, à Tokyo, nous tenons aujourd’hui un rassemblement à Tsukiji, un ancien marché aux poissons, pour dénoncer la visite de Thomas Bach, le président du Comité olympique international à Hirosima, ainsi que celle de John Coates, un de ses vice-présidents,  à Nagasaki. En faisant un saut aux villes incarnant la cause séculaire de l’abolition de toutes les armes nucléaires dans le monde, ils veulent redorer le blason du COI dont l’autorité symbolique et morale s’est irrémédiablement effondrée auprès du peuple japonais. Il s’agit d’une appropriation inacceptable d’une noble cause et d’un sacrilège de la mémoire des victimes des bombardements atomiques. On ne les pardonnera jamais de leur arrogance et comportement irrespectueux.  

Ce marché de Tsukiji, qui existait de 1935 à 2018 comme une institution bien ancrée dans la vie locale et quotidienne du peuple, tenait pour ainsi dire un rôle analogue du potager à Aubervilliers. C’était «un marché aux poissons à défendre», mais il a fini par être démantelé, déplacé et sacrifié, malgré une contestation très importante, à la préparation des Jeux. Le terrain a été transformé en un gigantesque parking pour les véhicules mobilisés pour l’organisation de l’événement. C’est la même logique de la destruction du bien commun qui est à l’œuvre, et on a là une preuve de plus de la nocivité indéniable de l’olympisme pour la vie et la culture du peuple.  

A Tokyo comme dans tout le reste du Japon, l’opposition à la tenue des Jeux reste assez importante, mais il faut bien dire qu’elle est essentiellement motivée par la peur de la recrudescence de la pandémie. Il est pourtant bien clair aux yeux de celles et ceux qui luttent depuis longtemps pour la défense du potager, du marché aux poissons, de la santé publique, du logement, de l’environnement, des droits de l’homme et de la paix que, même avant la pandémie, la propagande mise en œuvre par les organisateurs japonais sur les mérites supposés des JO pour le recouvrement des régions, comme Fukushima, dévastées par le tremblement de terre en mars 2011 n’est pas moins démagogique et mensongère que la main basse sur la cause de Hiroshima et de Nagasaki par les seigneurs des cinq anneaux. La pandémie ne fait que dévoiler la nature foncièrement corrompue de leur entreprise et le mécanisme de leur pillage et exploitation.

L’olympisme dépend entièrement des deux systèmes dominants que sont le nationalisme et le capitalisme. C’est pourquoi les dominateurs ne sauraient arrêter la machine olympique. Seul le peuple prêt à défier ces deux systèmes pourra l’arrêter un jour et la faire disparaître de la planète. Paris est une de ces premières villes qui ont vu leurs habitants oser relever ce défi. Nous allons suivre ce chemin en solidarité avec les camarades à Aubervilliers et partout ailleurs dans le monde. 

Non à la spoliation par l’olympisme des Jardins ouvriers d’Aubervilliers !

No Olympics anywhere ! 

16 juillet 2021, à Tokyo
Collectif Non merci aux désastres olympiques

Le 23 juin, journée NOlympique aux jardins à défendre (JAD) d’Aubervilliers

Article publié sur Paris Lutte Info.

Les opposants aux JO de Paris et/ou leurs saccages organisent une journée NOlympique à la JAD d’Aubervilliers, pour la solidarité envers les peuples opposés aux deux prochains Jeux Olympiques (à Tokyo en 2021 et à Pékin en 2022)

Les Japonais ne veulent pas des Jeux Olympiques (JO) de Tokyo. Depuis un an, tous les sondages montrent qu’à peu près 80% des sondés sont contre la tenue des JO en été 2021 dans le contexte de la pandémie. Même l’un des 68 sponsors de Tokyo 2020, le quotidien national Asahi shimbun (« Le Monde japonais » pour certains) a lancé un appel à l’annulation dans son édition du 26 mai 2021 [1]. Le 12 juin, la revue scientifique médicale The Lancet a appuyé leur argument en publiant l’article intitulé « We need a global conversation on the 2020 Olympic Games (Nous avons besoin d’un débat mondial sur les JO 2020) » [2].

Pourtant, le Comité d’organisation des Jeux Olympiques (COJO) de Tokyo, le Comité international olympique (CIO), le gouvernement métropolitain de Tokyo et le gouvernement japonais continuent à ignorer la voix grandissante des opposants. Selon le quotidien britannique The Guardian, l’argent est la seule et unique raison de cette obstination [3]. Les organisateurs de cette « fête fédératrice » ne peuvent pas se permettre de jeter quelques dizaines de milliards de coûts irrécupérables qu’ils ont déjà dépensé. C’est d’autant plus impossible pour eux quand ils n’ont pas pu trouver une assurance qui couvre l’annulation après avoir touché 375 millions d’euros lorsqu’ils avaient reporté d’un an.

Les Ouïghours, les Tibétains et les Hongkongais ne veulent pas des JO d’hiver de Pékin en 2022. Il y a vingt ans, l’attribution des JO 2008 à la capitale de la République populaire de Chine a été conçue comme une grande opportunité « pour que se comble l’écart entre la Chine et le reste du monde par la modernisation de Pékin et en répondant aux attentes nouvelles de la jeunesse chinoise » [4]. Maintenant, on ne peut plus maintenir ce fantasme. Si l’organisation des JO de Tokyo est la terrible banalisation de la catastrophe nucléaire par un spectacle « destiné à inspirer et unifier l’esprit national » [5] pour certains, l’organisation des JO de Pékin serait la reconnaissance de la politique de Xi Jinping par la communauté internationale pour les Ouïghours détenus en masse, les Tibétains privés de la liberté depuis 1949 et les Hongkongais qui sont en train de perdre leurs droits fondamentaux en ce moment même.

En 1948, les CIO a décidé que le 23 juin serait la journée olympique mondiale. Les opposants à l’olympisme en Asie de l’est ont choisi cette date pour manifester leur demande : l’annulation des Jeux de Tokyo et de Pékin. Les Japonais vont se rassembler devant le siège du gouvernement métropolitain de Tokyo puis manifester dans le quartier de Shinjuku [6]. A Sydney, à Vienne, à Berlin et à Los Angeles, les actions de solidarité (devant le consulat japonais ou ailleurs) sont prévues sous le hashtag #NOlympicDay. Les opposants aux JO de Pékin, de leur côté, préparent des manifestations partout dans le monde, notamment à Lausanne où le siège du CIO se situe [7].

Ce même jour, les organisateurs de Paris 2024 vont célébrer la journée olympique entre le pont d’Iéna et le Grand Palais éphémère, un symbole du nouveau modèle « gobelet jetable » des méga événements. Nous, les opposants aux JO de Paris et/ou leurs saccages organisons une journée NOlympique, à l’instar de nos amis du monde entier, aux jardins ouvriers d’Aubervilliers (6 avenue de la Division Leclerc, 93300 Aubervilliers) qui seront détruits pour une piscine olympique d’entraînement, devenus la JAD (Jardins à défendre) depuis le 23 mai 2021. Le matin, nous allons participer à la manifestation anti-JO à Tokyo virtuellement. L’après-midi, nous allons examiner les problèmes olympiques ici et ailleurs. Le soir, nous allons découvrir comment l’État japonais a utilisé les JO de Tokyo 1964 et 2020 pour estomper des souvenirs nucléaires – Hiroshima, Nagasaki et Fukushima -, autour d’un livre de Sabu Kohso, Radiations et révolution (Editions Divergence, 2021), avec la participation virtuelle de l’auteur japono-américain.

Journée NOlympique mondiale à la JAD d’Aubervilliers :

11:00 : Diffusion en direct de la manifestation contre les JO 2020/1 à Tokyo et la participation virtuelle depuis la JAD

14:00 : Discussions JO d’hiver 2022 de Pékin : boycott, annulation ou abolition ?

15h30 : Corsetage juridique : lois olympiques et contrats ville hôte

17h : Atelier culinaire participatif : Véganisme au Japon (shojin ryori), ou comment le bouddhisme a contribué à la cuisine japonaise.

18:30 :
Discussion/Arpentage autour de « Radiations et révolution » de Sabu Kohso (Éditions Divergences), notamment le chapitre 2, « Une nation catastrophique ».

21:00 : Repas partagé (prix libre)

Aux Jardins ouvriers d’Aubervilliers, 6 avenue de la Division Leclerc, 93300 Aubervilliers.

Organisée par Saccage 2024
https://saccage2024.wordpress.com/
@Saccage2024

Notes

[1https://www.asahi.com/articles/DA3S14916744.html

[2https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(21)01293-9/fulltext#.YMd04cFJHTY

[3https://www.theguardian.com/sport/2021/jun/10/claims-could-run-into-billions-the-interests-at-stake-if-olympics-in-japan-were-cancelled

[4https://www.cairn.info/revue-outre-terre1-2009-1-page-51.htm

[5] Sabu Kohso, Radiations et révolution, Editions Divergences, 2021.

[6Page de l’évènement (en japonais)

[7https://nobeijing2022.org/fr/accueil/