Non au Saccage 2024 !

Non aux saccages que provoquent les Jeux Olympiques !

Non au Saccage 2024 !

DES JEUX OLYMPIQUES COMME ÇA, À MARSEILLE ON N’EN VEUT PAS !

Message d’un collectif d’usagers sur Facebook:

Confiscation de plages publiques, nage interdite, engins ultra-dangereux, bouclage de la rade…

Au delà du « rêve » , les jeux olympiques de Paris avaient promis d’être « exemplaires », ils ne le sont pas !

– Confisquer de 2023 jusqu’en 2024 des surfaces immenses de plage publique en en excluant les familles marseillaises, exemplaire ?
– Programmer la présence d’engins de très grande vitesse au ras des plages, des digues et des rochers, exemplaire ?
– Boucler toute la rade Sud de Marseille pendant de longues périodes de pleins étés 2023 et 2024 pour quelques régates en mer, exemplaire ?
à noter sur vos agendas : DIMANCHE 21 MAI, à p. de 11 HEURES, premier RASSEMBLEMENT CITOYEN, sur la PLAGE DU PETIT ROUCAS, pique-nique festif, nage sportive et baignade, banderoles, échanges avec les médias présents, musique vivante ! autour du thème DES JEUX OLYMPIQUES COMME ÇA, À MARSEILLE ON N’EN VEUT PAS !

Les Jeux Olympiques qui font rêver, l’époque de Coubertin, de l’amour du sport en amateur, c’est fini et bien fini. Aujourd’hui, le COJO programme les jeux olympiques d’hiver en Arabie Saoudite, fait tout pour la participation de la Russie de Poutine, présente comme sponsors de Paris2024 les principaux obésiteurs et producteurs mondiaux de plastique Danone et Coca cola, les pires nations font leurs marchés d’athlètes mercenaires porte-drapeaux dans les pays pauvres. De plus une paranoïa sécuritaire pourrit l’ambiance avec des grilles, des barricades, des murs, des armées de policiers et militaires en armes, de la vidéo abusive, d’immenses zones d’exclusions… Ici à Marseille et ailleurs STOP On étouffe !

Collectif les Nageurs du Prado, les habitués du Petit Roucas, les Libres Nageurs, Marseille Vert, CIQ Prado Saint Giniez

Plus de 400 personnes expulsées du plus gros squat d’Île-de-France

Dans un corridor de CRS et de gendarmes immobiles, des dizaines d’exilés descendent les escaliers qui amènent à l’extérieur du bâtiment. Dans quelques valises, cabas et sac plastiques, ils trainent toute leur vie. Les forces de l’ordre les escortent dans la cour, à l’arrière de l’ancienne usine d’Unibéton où sont déjà rassemblées 200 personnes.Pendant plusieurs heures, par vagues successives, le squat occupé depuis 2020 se vide progressivement de ses habitants, et de la vie qui animait le dédale de ses couloirs. « Ça fait un an et demi que je vivais ici, c’était chez moi, déplore Boubacar*, assis par terre à côté de sa valise. Maintenant, je ne sais pas où je vais aller, on doit tout recommencer. »

Un squat occupé depuis trois ans, qui abrite plus de 400 exilés

En tout, entre 400 et 500 personnes, issues principalement des communautés tchadiennes et soudanaises, habitaient les lieux. Une vie en communauté pour des femmes, des hommes et des enfants, qui pour la plupart étaient passés par la rue avant de trouver refuge dans cet immense bloc de béton échoué sur les quais de l’Île-Saint-Denis.

Après avoir épuisé tous les recours juridiques, les habitants étaient expulsables depuis plusieurs mois. « Le bâtiment occupé a fait objet d’une décision rendue par le tribunal de Saint-Ouen en octobre 2020, ordonnant l’expulsion des occupants, mais leur accordant un délai de douze mois de grâce avant que celle-ci ne puisse intervenir », explique Maître Bonaglia, avocat en charge de défendre les habitants. Depuis, les occupants sont dans l’expectative. La société propriétaire des murs ne semblant pas pressée de récupérer les lieux, l’opération d’évacuation était en suspens.

Le squat Unibéton est le plus grand d’Île-de-France, selon les associations / @NévilGagnepain

Une expulsion pour laisser place au village olympique

Mais depuis le mois de mars et la fin de la trêve hivernale, l’expulsion paraît imminente. La préfecture de région semble vouloir accélérer les choses. Et pour cause, le squat est situé à quelques pas de la ZAC de l’écoquartier fluvial de L’Île-Saint-Denis. Un quartier qui servira de village olympique pour une partie des athlètes qui participeront aux JOP 2024. La préfecture de Seine-Saint-Denis indique que ……

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Pas de bénévoles pour les JOP 2024 : un tutoriel pour gâcher leur campagne de travail dissimulé

Le recrutement de 45 000 volontaires pour les JO 2024 est en cours, mais des organisations dénoncent une « présomption de salariat totale » dans cette tribune. « Comment peut-on laisser outrepasser le droit du travail ? »

Pour certains « postes », des compétences spécifiques sont même demandées (médecine, langues…). Les bénévoles auraient des fiches de postes, des missions, des supérieurs hiérarchiques et leur présence serait essentielle au bon fonctionnement des Jeux. Les « volontaires » seraient donc à la disposition du COJOP, exécuteraient leur prestation en se conformant à des directives sans pouvoir vaquer librement à des occupations personnelles : la présomption de salariat est totale. Parallèlement, de nombreux volontaires en service civique sont mis à disposition du COJOP pour prôner les valeurs olympiques dans tout le territoire, à travers le programme « Génération 2024 ».

Profits pour les entreprises du BTP, de l’immobilier et des technologies sécuritaires

Comment un mégaévènement sportif aussi lucratif pour ses organisateurs et ses sponsors peut-il reposer sur tant de bénévoles et de service civiques ? Rémunérer au SMIC horaire toutes ces personnes reviendrait pourtant à ……

Lire la suite sur le site de  « Basta ! »

Nos arguments en résumé

Nous organisons régulièrement des présentations publiques des saccages des JOP, en île de France et ailleurs en France. Mais on ne peut pas en faire autant qu’on aimerait… Si ça vous dit d’en organiser dans votre quartier, voici quelques aides :

– un document qui rassemble nos arguments : Présentation saccages

– une carte mentale qui résume les saccages des JOP 2024 (faite en direct pendant une présentation publique à partir de ce que savaient déjà les personnes présentes)

Affiches

Ces affiches sont à disposition de toute personne ou collectif souhaitant les utiliser. Si vous en avez à partager, envoyez-les nous et on les ajoutera !

 

Série d’affiche sur les différents saccage des jeux réalisé par l’AG Féministe Paris Banlieue : a retrouver ici

Séries d’affiches officielles détournées « Anticiper les Jeux » : à retrouver ici

La série « les 10 mensonges de jeux » en format A4.

Le ticket de métro officiel des JOP : à retrouver ici.

Stickers et visuels

Ces stickers et visuels sont à disposition de toute personne ou collectif souhaitant les utiliser. Si vous en avez à partager, envoyez-les nous et on les ajoutera !

 

Comment ont lutté les autres villes ?

Ici on rassemble la chronologie des actions menées par des collectifs qui ont lutté contre les JOP ailleurs dans le monde. Pour commencer : Vancouver en 2010 et Rio de Janeiro en 2016.

Ce qu’on a pu apprendre de tous ces échanges, c’est que les luttes qui ont le mieux fonctionné sont celles qui ont eu lieu avant la candidature. C’est le cas à Hambourg pour la candidature des JOP 2024, via un référendum pour lequel le collectif Nolympia Hambourg a fait une grosse contre propagande qui a marché. C’est le cas aussi en Pyrénées catalanes plus récemment, pour les JOP 2030. La mobilisation lancée par Plataforma STOP JJOO a été telle que la région a retiré sa candidature. D’où l’importance si vous êtes en région PACA de soutenir la lutte du collectif NO JO PACA, qui résiste déjà à la candidature de la région pour les JOP d’hiver 2034.

Mais tout n’est pas perdu pour Paris en 2024 ! Voici une idée de comment d’autres villes-hôtes ont mené leurs luttes.

VANCOUVER 2010 : « La convergence des mouvements autour du moment olympique, plutôt que le mouvement social », Jules Boykoff, politologue américain

Longue haleine
 - 2001 : Pendant la phase de candidature, un comité de vigilance Impact on Community Coalition s’est formé (il tenait la position « neutre » par rapport aux Jeux)
 - 2002 : Opposants à la candidature s’organisent et forment No Games 2010 Coalition
 - 2003-2009 : No One Is Illegal, the Anti-Poverty Committee, the Power of Women Group, No 2010 Olympics on Stolen Native Land, Van.Act!, et Native Youth Movement … etc. rejoignent la lutte anti-JO, ou plus précisément, la convergence autour des JO. 
 - Février 2007 : Deux militants, dont un indigène, ont zbeulé l’Olympic Countdown Ceremony 
 - Mars 2007 : Native Warriors ont volé le drapeau olympique à l’Hôtel de Ville de Vancouver
 - Printemps 2008 : L’Olympic Resistance Network est né (force principale jusqu’à 2010)
    – 2008-2010 : Beaucoup d’actions ciblant McDo et la Banque Royale du Canada, sponsors des Jeux. 
Média alternatif et indépendant
    Vancouver Media Co-op, né du comité média & communication de l’Olympic Resistance Network. Avec plus de 40 journalistes indépendants, 16 articles par jour, 1 million de visites pendant le premier week-end. (http://vancouver.mediacoop.ca/olympics.html)
Autour de la flamme olympique
 - 23 janvier 2009 : Action banderole, intrusion dans l’hôtel de ville, occupation d’un McDo et d’une branche de la Banque Royale du Canada, contre le passage du relais à Stratford
 - 30 Octobre 2009 : Début du relais. « ZOMBIE March » ; Zbeul du relais par No 2010 Victoria d’environ 150 personnes
 - 24 novembre 2009 : L’Olympic Resistance Network a publié le communiqué : « Extinguish the Olympic Torch! » => suivi par de nombreuses actions un peu partout au Canada
 - 17 janvier (Golden) – 7 février (Vancouver) 2010 : Relais de la « torche des pauvres » (qu’on garde à Paris en ce moment, après Londres, Sochi, Rio, Pyeongchang et Tokyo)
Dernières mobilisations
 - 12 février 2010 : Cérémonie d’ouverture 
 - 12-13 février : Manif appelée Heart Attack March, ressemblant à Seattle 1999 (casse des fenêtres d’un sponsor, la Compagnie de la Baie d’Hudson ; saccage da la Banque Royale du Canada)
    – 14 février : action de solidarité à Calgary, saccage d’un McDo
 - 15 février 2010 : Manif et occupation du parking ; Olympic Tent Village d’environ 100 personnes installé, inspiré par « Les Enfants de Don Quichotte » (prévu pour cinq jours mais prolongés au-delà des Jeux) ;
 - 12-26 (?) février 2010 : Forum « Evening News », tenu tous les deux soirs pendant les Jeux à VIVO Media Arts Centre : un rôle important pour la médiation entre les différentes cultures politiques (Black Bloc contre ONG …)

RIO DE JANEIRO 2016 : « Vous ne voudrez pas porter un blazer de la FIFA au Brésil. Vous vous ferez renverser », Andrew Jennings, journaliste britannique

    
Longue haleine
    – 2 octobre 2009 : Petite manif d’une dizaine de personnes à Copacabana Palace contre l’attribution des Jeux à Rio, tandis que 300 000 personnes fêtent au même endroit 
    – 2011 (?) : Le Comitê Popular da Copa e das Olimpíadas, la coalition inter-orga est née (force principale jusqu’à 2016)
    – 3 décembre 2013 : Le prix Urban Age Award a été décerné au « Projet populaire de la Vila Autodromo », un plan d’urbanisation réalisé par les habitants de ce favela d’environ 600 personnes
    – 26 mars 2014 : La démolition de la Vila Autodromo commence
    – Juin 2014 : « Depuis le coup d’envoi du Mondial, le 12 juin, des rassemblements ont été organisés dans la plupart des villes où se disputaient des matchs, mais n’ont rassemblé que 200 personnes en moyenne dans ce pays de 200 millions d’habitants. » (Le Monde)
    – 3 juin 2015 : Une tentative de démolition a blessé des habitants de la Vila Autodromo
Média alternatif et indépendant
    RioonWatch.org, plateforme d’information locale lancée en 2010, produit énormément d’articles en portugais et anglais. « Ce n’était pas une plateforme explicitement anti-olympique, mais à travers toutes les histoires recueillies dans les favelas de Rio, elle a fini par présenter cette perspective très critique des Jeux Olympiques et montrer comment ils causaient un réel préjudice à ces communautés. » (CP Robertson, ex-reporter)
    
A l’approche des Jeux
    – 18 juin 2016 : Déclaration de « l’état de la calamité publique » par l’État régional de Rio, autorisant à adopter toutes les mesures exceptionnelles nécessaires à la rationalisation des services publics essentiels, en vue de la réalisation des JO => Grèves des fonctionnaires
    – 28 juin : Action banderole des policiers et pompiers à l’aéroport international de Rio : « Welcome to Hell: Police and Firefighters don’t get paid, whoever comes to Rio de Janeiro will not be safe »
    – 5 juillet : Événement appelé « la calamité olympique : à 30 jours des Jeux d’exclusion » devant l’Assemblée législative de Rio de Janeiro
    – 6 juillet : Manif appelant au boycott des Jeux, milliers de manifestants 
Semaine des mobilisations appelée « Jeux d’exclusion (Os Jogos Da Exclusão) »
    – 1 août 2016 : Début de la semaine avec Vigília da Dignidade à Cinelândia (un truc écolo ?)
    – 2-4 août 2016 : Plusieurs événements (débats, projections, expo …) à l’institut de philosophie et de sciences humaines d’Universidade Federal do Rio de Janeiro :
        2 août : Espace publique et environnement / Services publics et calamité olympique / Militarisation et racisme dans la ville olympique
        3 août : Nettoyage des espace publiques / Sport : marchandise ou droit? / Femmes et droit à la ville
        4 août : Logement et droit à la ville / Droit au travail / Média, communication et mega-événements
    – 5 août 2016 : Cérémonie d’ouverture. Manifs, l’une très grande contre le gouvernement à la plage Copacabana, organisée par les syndicats, avec 100 000 personnes. L’autre plus petite, près du stade Maracanã, explicitement anti-JO, avec 1 000 personnes, organisée par le Comitê Popular.

Réunion anti-olympique Avril-Mai

La prochaine réunion de Saccage 2024, c’est ce mercredi à 19h30 à la Bourse du Travail d’Aubervilliers !

Si vous venez pour la première fois et que vous voulez avoir le temps de poser vos questions avant la réunion, n’hésitez pas à venir dès 19h on sera là pour vous accueillir.

Pour rappel: nos réunions ne sont pas ouvertes aux journalistes ou étudiant.es au travail.

Réunion Anti-Olympique de Février-Mars

Les prochaines réunions du collectif Saccage2024 c’est:

– Le Jeudi 23 Fevrier à 19h30, pour une réunion d’accueil, avec présentation du collectif Saccage 2024 et retour sur la lutte anti-olympique de Tokyo 2020.
A la Bourse du Travail de Saint-Denis 9/11 rue Génin, salle Marcelin Berthelot et c’est ouvert à toustes !

– Et aussi les jeudi 9 et 16 mars à 19h30, pour des réunions de travail.
On vous donne l’adresse par mail (saccage2024@protonmail.com). C’est aussi ouvert à toustes.

Pour info, une nouvelle publication sera faites pour les réunions de mars-avril. Avec une réunion d’accueil un jeudi par mois, et des réunions de travail tous les autres jeudi.