Destruction des Jardins – Appel a manifestions le 18/09

Le jeudi 02 septembre a 7h30 les Jardins Ouvriers d’Aubervilliers, vieux de 100ans sont envahi par la police puis par les tractopelles.
Ces jardins de plus de 6hectare sont menacé dans leur intégralité.
La première menace c’est la construction d’un solarium sur 4.000m2 de jardins.
La potentiel emprise du solarium était devenu une JAD (Jardin a Defendre) occupé jour et nuit par des jardiniers, jardinières et leur soutient.

Pour retrouver le recit de l’expulsion : « [JAD à Aubervilliers] Récit d’une semaine de destruction » sur Paris Lutte Infos

Face a cette expulsions et pour se faire entendre les jardiniers, jardinières et soutient appel a une grande manifestation a Aubervilliers le 18 septembre.
Pour plus d’infos : « Non au projet de gentrification du fort d’Aubervilliers! Colère et rage face aux jardins détruits! » sur Paris Lutte Infos

Le 23 juin, journée NOlympique aux jardins à défendre (JAD) d’Aubervilliers

Article publié sur Paris Lutte Info.

Les opposants aux JO de Paris et/ou leurs saccages organisent une journée NOlympique à la JAD d’Aubervilliers, pour la solidarité envers les peuples opposés aux deux prochains Jeux Olympiques (à Tokyo en 2021 et à Pékin en 2022)

Les Japonais ne veulent pas des Jeux Olympiques (JO) de Tokyo. Depuis un an, tous les sondages montrent qu’à peu près 80% des sondés sont contre la tenue des JO en été 2021 dans le contexte de la pandémie. Même l’un des 68 sponsors de Tokyo 2020, le quotidien national Asahi shimbun (« Le Monde japonais » pour certains) a lancé un appel à l’annulation dans son édition du 26 mai 2021 [1]. Le 12 juin, la revue scientifique médicale The Lancet a appuyé leur argument en publiant l’article intitulé « We need a global conversation on the 2020 Olympic Games (Nous avons besoin d’un débat mondial sur les JO 2020) » [2].

Pourtant, le Comité d’organisation des Jeux Olympiques (COJO) de Tokyo, le Comité international olympique (CIO), le gouvernement métropolitain de Tokyo et le gouvernement japonais continuent à ignorer la voix grandissante des opposants. Selon le quotidien britannique The Guardian, l’argent est la seule et unique raison de cette obstination [3]. Les organisateurs de cette « fête fédératrice » ne peuvent pas se permettre de jeter quelques dizaines de milliards de coûts irrécupérables qu’ils ont déjà dépensé. C’est d’autant plus impossible pour eux quand ils n’ont pas pu trouver une assurance qui couvre l’annulation après avoir touché 375 millions d’euros lorsqu’ils avaient reporté d’un an.

Les Ouïghours, les Tibétains et les Hongkongais ne veulent pas des JO d’hiver de Pékin en 2022. Il y a vingt ans, l’attribution des JO 2008 à la capitale de la République populaire de Chine a été conçue comme une grande opportunité « pour que se comble l’écart entre la Chine et le reste du monde par la modernisation de Pékin et en répondant aux attentes nouvelles de la jeunesse chinoise » [4]. Maintenant, on ne peut plus maintenir ce fantasme. Si l’organisation des JO de Tokyo est la terrible banalisation de la catastrophe nucléaire par un spectacle « destiné à inspirer et unifier l’esprit national » [5] pour certains, l’organisation des JO de Pékin serait la reconnaissance de la politique de Xi Jinping par la communauté internationale pour les Ouïghours détenus en masse, les Tibétains privés de la liberté depuis 1949 et les Hongkongais qui sont en train de perdre leurs droits fondamentaux en ce moment même.

En 1948, les CIO a décidé que le 23 juin serait la journée olympique mondiale. Les opposants à l’olympisme en Asie de l’est ont choisi cette date pour manifester leur demande : l’annulation des Jeux de Tokyo et de Pékin. Les Japonais vont se rassembler devant le siège du gouvernement métropolitain de Tokyo puis manifester dans le quartier de Shinjuku [6]. A Sydney, à Vienne, à Berlin et à Los Angeles, les actions de solidarité (devant le consulat japonais ou ailleurs) sont prévues sous le hashtag #NOlympicDay. Les opposants aux JO de Pékin, de leur côté, préparent des manifestations partout dans le monde, notamment à Lausanne où le siège du CIO se situe [7].

Ce même jour, les organisateurs de Paris 2024 vont célébrer la journée olympique entre le pont d’Iéna et le Grand Palais éphémère, un symbole du nouveau modèle « gobelet jetable » des méga événements. Nous, les opposants aux JO de Paris et/ou leurs saccages organisons une journée NOlympique, à l’instar de nos amis du monde entier, aux jardins ouvriers d’Aubervilliers (6 avenue de la Division Leclerc, 93300 Aubervilliers) qui seront détruits pour une piscine olympique d’entraînement, devenus la JAD (Jardins à défendre) depuis le 23 mai 2021. Le matin, nous allons participer à la manifestation anti-JO à Tokyo virtuellement. L’après-midi, nous allons examiner les problèmes olympiques ici et ailleurs. Le soir, nous allons découvrir comment l’État japonais a utilisé les JO de Tokyo 1964 et 2020 pour estomper des souvenirs nucléaires – Hiroshima, Nagasaki et Fukushima -, autour d’un livre de Sabu Kohso, Radiations et révolution (Editions Divergence, 2021), avec la participation virtuelle de l’auteur japono-américain.

Journée NOlympique mondiale à la JAD d’Aubervilliers :

11:00 : Diffusion en direct de la manifestation contre les JO 2020/1 à Tokyo et la participation virtuelle depuis la JAD

14:00 : Discussions JO d’hiver 2022 de Pékin : boycott, annulation ou abolition ?

15h30 : Corsetage juridique : lois olympiques et contrats ville hôte

17h : Atelier culinaire participatif : Véganisme au Japon (shojin ryori), ou comment le bouddhisme a contribué à la cuisine japonaise.

18:30 :
Discussion/Arpentage autour de « Radiations et révolution » de Sabu Kohso (Éditions Divergences), notamment le chapitre 2, « Une nation catastrophique ».

21:00 : Repas partagé (prix libre)

Aux Jardins ouvriers d’Aubervilliers, 6 avenue de la Division Leclerc, 93300 Aubervilliers.

Organisée par Saccage 2024
https://saccage2024.wordpress.com/
@Saccage2024

Notes

[1https://www.asahi.com/articles/DA3S14916744.html

[2https://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(21)01293-9/fulltext#.YMd04cFJHTY

[3https://www.theguardian.com/sport/2021/jun/10/claims-could-run-into-billions-the-interests-at-stake-if-olympics-in-japan-were-cancelled

[4https://www.cairn.info/revue-outre-terre1-2009-1-page-51.htm

[5] Sabu Kohso, Radiations et révolution, Editions Divergences, 2021.

[6Page de l’évènement (en japonais)

[7https://nobeijing2022.org/fr/accueil/

APPEL A MOBILISATION POUR LA DEFENSE DES JARDINS OUVRIERS

Du Collectif de Défense des Jardins des Vertus

Dimanche 23 mai 2021

Ce samedi 23 Mai 2021, après des mois de lutte contre la destruction de près d’un tiers des jardins ouvriers des Vertus, nous, Collectif de Défense des Jardins des Vertus, déclarons ces jardins en danger imminent et appelons à une occupation dès aujourd’hui sous le nom de JAD pour Jardins à Défendre. Il est temps d’ouvrir ces terres communes aux personnes qui souhaitent les protéger et les faire vivre. Une terre vivante ne peut être remplacée par la construction d’un spa/solarium adossé au projet de piscine d’entraînement des Jeux Olympiques. Face au béton, veillons ensemble sur les JAD d’Aubervilliers.

Depuis près de cent ans, les Jardins ouvriers d’Aubervilliers prolongent l’histoire maraîchère de la Seine-Saint-Denis, sur 7 hectares ceinturant le Fort. Ces espaces naturels sont un patrimoine précieux avec une riche biodiversité ; ce sont des terres nourricières permettant une alimentation locale pour de nombreuses familles ; elles sont entretenues toute l’année par des jardiniers et jardinières qui y ont tissé des liens ; c’est le lieu où de nombreuses personnes viennent s’aérer le corps et l’esprit et se rafraîchir les soirs d’été lorsque les logements sont irrespirables.

Aujourd’hui, 10 180m2 de jardins ouvriers et 37 000m2 de bois risquent de disparaître sous le béton. Le premier chantier programmé pour la destruction des jardins est la construction d’un solarium, attaché à une piscine d’entraînement des nageurs olympiques de Paris 2024. La nécessité d’un équipement aquatique à Aubervilliers n’est pas remise en cause, il serait utile aux scolaires et aux habitant·es des environs. De plus, ladite piscine est implantée à l’emplacement d’un parking existant et n’impose pas la destruction des jardins. Cependant, c’est le gigantisme de ce projet qui pose problème : une piscine olympique est bien trop chère à construire et entretenir comparée à une piscine de quartier. C’est en partie pour rentabiliser ce trop grand équipement que ses promoteurs ont prévu une extension, le solarium, qui vient détruire inutilement les jardins ouvriers. Cette aberration n’est que la suite d’une longue série, qui a déjà entraîné l’artificialisation de toute l’ancienne Plaine des Vertus et pourrait bien aller jusqu’à la destruction de tous les jardins ouvriers d’Aubervillers et de Pantin : gare de la ligne 15 du Grand Paris Express, complexe hôtelier, éco-quartier …

A Aubervilliers, la préservation de ces jardins est une nécessité. La ville compte 1,42 m2 d’espaces « verts » par habitant·e1. A l’heure de la débâcle écologique, sanitaire et sociale, perdre un hectare de surface cultivable en plein coeur de la Seine Saint-Denis, dans la deuxième ville la plus pauvre de métropole est un écocide. Ce qui sera détruit sera irrémédiablement perdu. Les logiques de compensation que Grand Paris Aménagement, la Solideo, la Mairie d’Aubervilliers, le comité de l’association des Vertus essaient de vendre n’’arrangent que les bétonneurs et la spéculation immobilière. Pendant que les plaquettes des promoteurs vantent honteusement leur éco quartier en béton et leur solarium inabordable, sur les Jardins nous construisons à partir de récup, nous réutilisons, nous compostons, nous mangeons ce qui pousse ou ce qui allait être gaspillé, nous construisons à la main en terre et paille, nous faisons pousser, nous ménageons, nous cohabitons, nous laissons vivre.

Le solarium et les équipements olympiques gigantesques ne sont pas la priorité des habitant·es du voisinage. Il est incompréhensible de dépenser des millions d’euros dans la maintenance d’un centre aquatique démesuré qui risque d’endetter la ville sur le long terme, au nom de 15 jours de compétition sportive en 2024. En refusant de prendre en compte des modifications quand cela était possible, le chantier a déjà pris 7 mois de retard, et il n’est même pas sûr qu’il soit prêt à temps ! Il est temps de changer de plan. Ces projets ne font pas partie du futur, mais du passé.

Nous revendiquons des jardins pour toutes et tous. En plus de ceux qui existent, nous voulons de nouvelles parcelles, qu’elles soient individuelles, familiales ou collectives, ouvertes sur les quartiers et leur population. Le temps du bétonnage doit prendre fin, les ravages causés sont trop grands. A nous de réagir et poser les bases du monde que nous voulons voir advenir. Et celui-ci n’est définitivement pas compatible avec celui de Grand Paris Aménagement, des Jeux Olympiques et leur cohorte de saccages environnementaux et sociaux.

La destruction des jardins peut commencer à tout moment. Face à cette menace, nous prenons les devants ! A tous·tes celles et ceux qui le veulent, rejoignez-nous vite pour veiller sur ces jardins jour et nuit. Vous cohabiterez avec les hérissons, les grillons et les milliers d’être vivants menacés par la spéculation et le béton. Quelques cabanes sont disponibles et peuvent nous abriter, le reste est à organiser ensemble dans les jours qui viennent ! Nous sommes déterminé.es, nous lutterons jusqu’au bout.

Non, le quartier n’acceptera jamais votre éco-gentrification excluante comme « réponse » après des années de délaissement. Non, nous ne croyons pas une seconde à votre futur, clinquant sur des plaquettes de promotion mais violent pour tant de vies. Non, l’écologie populaire et de subsistance des Jardins n’est pas compatible avec votre capitalisme vert. Non, les jardins ouvriers ne seront pas détruits.

1Alors que l’objectif affiché de la Région, comme celle de l’OMS, est de 10 m2 d’espaces verts par habitant·e.

17 avril : défendons les Jardins ouvriers des Vertus contre la réintoxication du monde !

Répondant au troisième appel Contre la réintoxication du monde, plusieurs collectifs locaux appellent à marcher le 17 avril pour DÉFENDRE les Jardins d’Aubervilliers mais aussi pour les ÉTENDRE ! Résistons face aux saccages systématiques organisés par les aménageurs et les promoteurs au détriment des habitant-es !

RENDEZ-VOUS le samedi 17 AVRIL à 10H30 à la MAIRIE D’AUBERVILLIERS pour une marche déterminée et festive jusqu’aux JARDINS ! Musique, dragon et théâtre au programme !! Suivie d’un pique-nique partagé sur place, pour discuter et organiser ensemble la suite du mouvement.

Dans quelques semaines, à Fort d’Aubervilliers, la construction d’une piscine d’entraînement olympique et de son solarium doit commencer. Ce solarium détruirait une partie des Jardins ouvriers à l’histoire centenaire. Ces Jardins sont fondamentaux, à la fois pour se nourrir mais aussi comme lieu de convivialité. Ils abritent des espèces protégées : des insectes pollinisateurs, des hérissons et des oiseaux. Ils offrent au quartier un espace végétal qui nous rafraîchit en été

Ce projet de piscine est pharaonique et n’est pas conçu pour les habitant-es. Sa taille est inadaptée aux besoins  et ses coûts de maintenance exorbitants seront laissées aux frais de la commune. Elle servira avant tout à amorcer un projet plus large et tout aussi absurde, piloté par Grand Paris Aménagement : un « écoquartier » de 2000 logements, 50 000 m2 de bureaux et de commerces, des hôtels et une gare du Grand Paris Express. Au final, on aura un quartier ultra dense avec plusieurs milliers de nouveaux habitants et 10 180m2 de jardins ouvriers et 37 000m2 de bois qui auront disparu sous le béton… pour un quartier soi-disant écologique !

Au nom des JO, qui servent d’accélérateurs du Grand Paris, d’autres saccages se préparent: l’amputation du parc Georges Valbon à la Courneuve, l’expulsion d’un foyer de travailleurs migrants à Saint Ouen, l’urbanisation forcée de nouveaux quartiers d’habitation à l’île St Denis ou à la Plaine Saulnier… Partout la logique est la même : sous couvert de « création de logements », « d’équipements sportifs pour les habitant-es », et d’une communication orientée greenwashing, on privatise des espaces et des équipements publics, on multiplie les zones bétonnées (il y a déjà tant de bureaux et de friches industrielles vides ! ), on organise l’augmentation des prix et la gentrification, on accentue la surveillance policière… et surtout on ne laisse aucun choix aux habitant-es et aux autres espèces qui y vivent. Luttons !

Organisé par le Collectif de défense des Jardins des Vertus et Saccage2024    

Soutenu par : Brigade de Solidarité Populaire Aubervilliers-Pantin, Cahier Citoyen de Plaine Commune, collectif citoyen Changeons d’Ère à Taverny, Collectif Climat d’Aubervilliers, Comité de Vigilance JO Paris 2024 à Saint-Denis, Extinction Rebellion IDF, collectif Garde la pêche, Gilets Jaunes Saint-Denis la Plaine, Groupe National de Surveillance des Arbres, Jardin du Figuier de L’Ile-Saint-Denis, collectif Jardin Haguette Saint-Denis, Laboratoire Écologique Zéro Déchet (LE0), MNLE 93, Non aux JO 2024 à Paris, Collectif Citoyen « Notre Parc N’est Pas à Vendre », PEPS, Collectif Pleyel À Venir, collectif Restes Ensemble, Solidaires 93,  SUD Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis, Syndicat National de l’Education Physique-FSU 93, Union des associations des riverains du stade de France, Vivre à Pleyel, Youth For Climate Paris-IDF.

En savoir plus sur la lutte aux Jardins :

Le site internet du Collectif de Défense des Jardins d’Aubervilliers.

Nos articles sur le sujet.

L’appel du collectif Saccage 2024

Nous appelons toutes les personnes et collectifs en colère contre ces saccages à s’organiser pour défendre nos territoires, à se fédérer et à user de la stratégie qu’elle souhaite pour résister.

Nous y étions : le 6 février 2021, devant l’Hôtel de Ville de Paris et malgré la pluie battante, plusieurs centaines de personnes se sont réunies dans le froid à notre invitation, devant les bureaux de la maire de Paris qui est l’une des figures politiques des Jeux Olympiques de 2024.

Ce rassemblement, c’était notre appel. Un appel à résister aux saccages qu’imposent un grand événement comme les JO 2024, événement apparemment heureux et convivial mais qui dans les faits, est surtout synonyme de gros profits et de transformations urbaines ravageuses. Des voix se sont faites entendre pour la première fois au cœur de Paris, car nous savons qu’il est important de nommer les lieux de pouvoirs et les têtes pensantes de ces projets. La mairie de Paris en est l’un de ces lieux symboliques et il y en a d’autres.

On sait bien que l’urbanisme est un casse-tête d’acteurs, qui décident à distance du « futur » d’espaces qu’ils ne connaissent ni n’habitent pas. On sait bien que les calendriers et les processus politiques sont la plupart du temps opaques, et rendent la mobilisation très difficile et donnent le sentiment d’avoir toujours un temps de retard (parfois des années). On sait bien qu’il manque, pour l’instant, d’un mouvement de masse pour se défendre face à cela. C’est justement dans cet esprit que nous avons rédigé cet appel à se réemparer des questions qui concernent nos espaces de vie, à ne pas laisser faire les projets dictés par en haut et qui nous méprisent.

Extraits –

« Ces JO2024 ne sont que la pédale d’accélérateur qui manquait pour imposer les projets du Grand Paris. Nous sommes dépossédé-es des moyens de décider collectivement de ce qui nous entoure, pendant que les bénéficiaires de la spéculation immobilière frémissent d’impatience, avec le soutien et l’encadrement de l’état. »

« Dans la catastrophe écologique et sociale que nous vivons, décider de poursuivre ces projets gigantesques et inutiles est criminel »

« Face a ces saccages économiques, écologiques, sociaux, démocratiques, nous continuerons de résister : contre chaque litre de béton coulé, chaque mensonge de la Solideo, chaque parcelle d’espace publique privatisée, chaque personne expulsée, chaque intrusion sécuritaire dans nos lieux de vie.

Nous appelons toutes les personnes et collectifs en colère contre ces saccages à s’organiser pour défendre nos territoires, à se fédérer et à user de la stratégie qu’elle souhaite pour résister.

Nous appelons toutes les personnes et collectifs qui y aspirent à nous aider à imaginer et créer des évènements sportifs festifs et à taille humaine, réellement écologiques et populaires. »

Le texte complet-

JO 2024 : Vous n’échapperez pas à notre colère

Nous avions donné rendez-vous, le 6 février à 14h, sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris, pour résister aux projets inutiles et imposés par les Jeux Olympiques 2024.

Ici, la vidéo de l’appel lancé lors de cette journée de mobilisation.

Reporterre était sur place : leur article.

JO 2024 : Vous n’échapperez pas à notre colère !

Texte du tract

Ces Jeux Olympiques s’appellent Paris 2024. Pourtant, c’est notamment en Seine-Saint-Denis qu’ils auront lieu. L’« héritage local » de ces investissements gigantesques (tout au plus quelques équipements collectifs coûteux à maintenir) dont se vantent les promoteurs des Jeux cachent une longue liste de destructions, de pollutions, d’expulsions, de spéculations et de surveillance de masse.Pourquoi sommes-nous en colère ?

La Seine-Saint-Denis n’est pas leur terrain de Jeux :
Nous ne voulons pas de leur saccage écologique (d’immenses infrastructures inutiles et polluantes, des tonnes de béton sur un parc public, des jardins ouvriers rasés, etc.)
Nous ne voulons pas de leur saccage des libertés publiques (grande opportunité pour l’industrie de sécurité privée, autorisation probable de la reconnaissance faciale en temps réel et de l’utilisation massive des drones)
Nous ne voulons pas de leur saccage économique et social (+ de 3,5 milliards de dépense publique contre des bénéfices incalculables pour le privé, expulsions de foyers, conditions de travail dans les chantiers)
Nous ne voulons pas de leur saccage démocratique (une « loi Olympique » qui permet l’état d’exception dans les règles d’urbanisme, refus du référendum, consultations annulées, …)

RDV le 6 février à 14h sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris, pour résister aux projets inutiles et imposés par les Jeux Olympiques 2024. Faisons surgir la résistance en plein cœur de Paris !

Événement sur Facebook
Article sur Paris Lutte Info

Toxic Tour #3 Zac Saulnier

TOXIC TOUR (3ème édition) proposé par le Comité de vigilance JOP 2024 à Saint-Denis, 23 janvier 2021

Si c’est officiellement Paris qui organise les Jeux olympiques et paralympiques 2024, c’est Saint-Denis et le 93 qui accueilleront en réalité une partie des compétitions et des infrastructures. Sur la Plaine Saulnier, dans une des zones les plus polluées de France, se tiendra une partie des épreuves olympiques et un nouveau quartier, à majorité de bureaux pour environ 500 logements, doit naître début 2025. Dans quelques semaines, après une dernière concertation de façade, les permis de construire seront validés malgré nos alertes.

Dans la matinée du 23 janvier 2020 a eu lieu le troisième Toxic Tour, organisé notamment par Vigilance JO 2024. Une cinquantaine de parapluies ont suivi la visite des différents lieux formant la ZAC de la Plaine Saulnier, afin de se rendre compte par le « voir » des implications sociales, environnementales, et des limites du projet proposé.

Arrêt 1: Départ Porte de Paris, accueil et présentation du tour

Arrêt 2: Point sur l’enfouissement de l’A1 et des bretelles 200 000 véhicules/ jour sur l’A1 à Saint-Denis. 73 jours de dépassement des normes européennes en 2016 ! Plusieurs associations réclament l’enfouissement plutôt qu’un franchissement. Les bretelles autoroutières supprimées à la Porte de Paris, sous la pression de collectifs mais pour poursuivre l’urbanisation du quartier en oubliant le parc réclamé par les habitant.e.s.

Arrêt 3: Point sur le projet de ZAC Saulnier et le CAO en phase héritage ZAC Saulnier sur 12 ha intégrant le CAO et le franchissement piétons-cycles au-dessus de l’A1. Maitrise d’ouvrage : Métropole du Grand Paris. Construction de 58%de bureaux, 17 % de logements (500 dont 40% sociaux), 1 groupe scolaire,entre 2025 et 2032. Le passage sous l’A86 n’est pas financé. CAO : Projet d’en faire un cluster sportif; Partenariat Public Privé confié au groupement SIMBALA (Bouygues Bâtiment Île-de-France pour la construction/Récréa pour l’exploitation et animation). Dépassement budgétaire: 147 millions pour le CAO. Vente du foncier par la ville de Paris à la Métropole du Grand Paris (MGP) pour 1€ pour le terrain du CAO et pour 14,5 millions d’€ pour le terrain de la ZAC de la Plaine Saulnier !

Arrêt 4 : Point sur le rapport de l’Autorité Environnementale «Le projet induit une augmentation des émissions de polluants atmosphériques comprise, selon les polluants, entre 5,1 % et 7,9 %.»

Arrêt 5: Point sur la dépollution 65 000 tonnes de terres polluées doivent être évacuées.

Arrêt 6: Point sur la programmation de bureaux et le projet alternatif Depuis 2018, le Comité de Vigilance, les collectifs et associations travaillent à un projet alternatif global dont l’objectif est la réduction de la pollution, des fractures urbaines et de l’emprise de l’immobilier de bureaux. Beaucoup de choses ont été imaginées: des bains douches, une centrale vélo cargo, un parc, une liaison Nord-Sud. Le forum public demandé et accepté par Paris 2024 n’a jamais eu lieu !

Arrêt 7: Point sur l’échangeur Pleyel et son articulation avec les autres projets (FUP / Lumières de Pleyel / GareGPE/ Tour Pleyel) Projet d’échangeur A86: Projet de la DIRIF lié à la suppression des bretelles à Porte de Paris et permettant deconnecter le village olympique, le stade de France et le village des médias.Projet contesté par les riverains car polluant et dangereux notamment pour les 700 enfants du groupe scolaire Pleyel Anatole France. Des variantes ont été proposées. Recours en justice déposés en 2020. Gare GPE Pleyel, Tour Pleyel et les Lumières de Pleyel: Construction d’un quartier de bureau «Les Lumières Pleyel» autour de la future gare GPE : 4 emplois pour 1 résident, 176.000 m² de bureaux ! Livraison prévue entre 2023 et 2028. Future gare: 250000 voyageurs / jour. Travaux: mi-2018>2024. Maitrise d’ouvrage: Société du Grand Paris ; La Tour Pleyel deviendra 2 hôtels de 3 et 4* de 680 chambres avec restaurant panoramique, spa, piscine, bar. Maitrise d’ouvrage: Pleyel investissement. Livraison prévue en 2021. Une 2e tour de 20 étages accueillera un auditorium de congrè sde 600 places et une salle polyvalente de 2 000 places + 6 000 m2 de commerces. Le Franchissement urbain piéton (FUP): franchissement de 300 m de long au-dessus des voies ferrées avec impact majeur sur le nouveau quartier.

Revue de presse

PRETTI Rachel. « Ce comité qui joue le poil à gratter de Paris 2024« . L’Équipe, 26 janvier 2021.

Toxic Tour #2 – Aire des Vents

Le dimanche 13 décembre 2020, nous avons investi l’Aire des Vents (Parc Georges Valbon, Courneuve) pour une journée de jeux, de constructions, d’informations et d’organisation de la lutte. Les jardinièr-es des Jardins des Vertus (dont certaines parcelles vont être rasées pour construire une piscine d’entraînement des JO) avaient même préparé une soupe à partager grâce à leurs récoltes.

70 000m2 de l’Aire des Vents vont être bétonnés pour construire le Village des médias : ce couloir écologique, également lieu d’entraînement de clubs ou d’amateur-rices de sports de vents, était depuis quelques semaines fermé par des barrières, délimitant l’espace qui sera amputé. Une centaine de personnes, utilisatrices régulières du parc ou simplement sensibles à cette destruction d’une partie d’un espace vert et public, ont occupé le temps d’une journée ce lieu qu’il nous semble indispensable de protéger étant donné la situation écologique à laquelle nous faisons face.

Et le tract d’appel :

RDV le dimanche 13 décembre 2020 à 14h, pour un rassemblement festif sur l’Aire des Vents : soupe partagée (apportez vos gobelets !), activités ludiques collectives, informations …

Entrée principale de la Comète à Dugny, au rond-point de l’avenue du Maréchal Leclerc et de la Luzernière, par les transports : Gare de Dugny/ La Courneuve (T11)— 

Ces Jeux Olympiques s’appellent Paris2024. Pourtant, c’est en grande partie en Seine-Saint-Denis qu’ils auront lieu. « L’héritage local » de ces investissements gigantesques dont se vantent les promoteurs des JO (quelques équipements collectifs) cache une longue liste de destructions, de pollutions, d’expulsions et de spéculations. Tout ça avec une absence totale de démocratie dans les processus de transformation urbaine !

Après la mise en échec du sinistre projet Central Park de (24.000 logements) en mai 2015, le projet de construction du Village des médias pour les JO Paris 2024 va bétonner 70.000m2 d’espaces verts sur l’Aire des Vents, un site qui fait partie du Parc Départemental Georges Valbon (La Courneuve). Les promesses de vente d’un secteur de ce parc public par la Solideo à investisseurs et promoteurs privés pourraient être signées le 17 décembre 2020 et les travaux commencer dès 2021.

Sans tenir compte des avis majoritaires exprimés par les habitant.e.s inquiet.e.s de « l’héritage » des JO, la machine à artificialiser les sols et à spéculer est en marche. Lourde est la responsabilité des président et vice-présidents du conseil départemental de Seine-Saint-Denis (PS, PCF), puis du maire de Dugny et d’Anne Hidalgo, qui ont proposé et cautionnent ces choix de destruction d’un bien commun : un couloir écologique avec ses arbres, ses écosystèmes et sa biodiversité, un lieu événementiel et de détente pour tous.tes. La plus grande surface plane d’Ile-de-France pour les sports de vent ! Un patrimoine naturel public bradé ! INACCEPTABLE.

Les JO 2024 pour le business, les dégâts pour la Seine-Saint-Denis

Le message est clair ! Ils décident de ne pas tenir compte des besoins des populations et des évolutions climatiques de plus en plus irréversibles. C’est un acte de délinquance environnementale sur le lieu même des Accords de Paris de la COP 21 de 2015.

Face à la spéculation, aux projets pharaoniques et polluants qui nous sont imposés, organisons-nous ! Ensemble, défendons nos territoires, nos espaces verts, nos voisin.e.s, nos enfants et notre qualité de vie. Après les mobilisations des 5 juillet, 27 septembre et 17 novembre 2020, soyons nombreux.ses à faire entendre notre position le 13 décembre. Stop à ce projet écocidaire contre un bien commun partagé par les habitant.e.s de la Seine-Saint-Denis ! Sauvons l’Aire des Vents de la destruction !

Relais de l’action

https://educpopdebout.org/2021/01/02/debout-education-populaire-au-parc-de-lair-des-vents-a-dugny/?fbclid=IwAR1H08TV0WBbM4YStgC0C4iEGlGvbOx8k8t-XDMr6vcvbQTz5nsRh5w9W-E
https://paris-luttes.info/sauvons-l-aire-des-vents-de-la-14563
https://www.facebook.com/events/2848167902127692/?post_id=2865015733776242&view=permalink(photo)

Revue de presse

https://www.ouest-france.fr/jeux-olympiques/jo-2024-a-paris-toute-la-capitale-ne-s-emballe-pas-pour-les-jeux-olympiques-7084463

https://educpopdebout.org/2021/01/02/debout-education-populaire-au-parc-de-lair-des-vents-a-dugny/?fbclid=IwAR12dIxY-y4iY2LZcqtCbjc97lQS_rLBaiiE8AddV4vyr2rv1E5cbx5BkvA
https://www.france.tv/france-3/paris-ile-de-france/12-13-paris-ile-de-france/2187463-emission-du-mercredi-6-janvier-2021.html

Toxic Tour #1 – Carrefour Pleyel

Le mardi 17 novembre 2020, répondant à l’appel contre la réintoxication du monde, différentes associations, collectifs et habitant-es ont convergé pour le premier « Toxic Tour » de Saccage2024. Nous avons choisi de mettre en lumière ce qui se prépare à Carrefour Pleyel : un diffuseur autoroutier construit juste au-dessus du groupe scolaire Pleyel-Anatole France, dans le but désormais explicite de desservir le Village des sportifs non loin d’ici ; un foyer de travailleurs migrants expulsés sans solution de relogement satisfaisante pour construire ce Village Olympique.

Nous nous sommes donc retrouvé-es pour une manifestation partant de Mairie de Saint-Ouen, passant par le foyer Adef en procédure d’expulsion, et finissant devant la tour Pleyel, juste à côté du groupe scolaire Pleyel-Anatole France. Nous étions environ 150 personnes, dans une ambiance conviviale notamment grâce à la Batucada « Bloco Verde » qui nous a accompagné tout le long du parcours. Des prises de parole de personnes concernées par ces saccages ont été organisées à plusieurs étapes de la manifestation pour mieux informer sur ces chantiers et leurs conséquences. Sensibilisation par le « voir », informations d’intérêt général, rencontres, relai médiatique… une première action qui nous a donné l’énergie pour la seconde étape du Toxic Tour ! Les saccages des JO 2024 ne s’imposeront pas sans résistance !

Et voici le tract d’appel :

Saccage2024 : Les JO pour Paris, les dégâts pour la Seine-Saint-Denis

Manifestons contre la ré-intoxication du monde.
A l’appel d’une large coalition de collectif locaux, manifestons contre les projets de bétonisation et la spéculation immobilière du projet olympique.
Le 17 novembre, 15h30 à Mairie de Saint-Ouen

À la sortie du premier confinement, une initiative nationale “contre la réintoxication du monde” a été impulsée par une large coalition. L’idée est de résister sur les lieux qui sont menacés par des projets socialement et écologiquement dangereux. Une nouvelle date a été fixée le 17 novembre, et les collectifs locaux mobilisés contre les dégâts des JOP de Paris 2024 se rassemblent pour manifester.

Ces JOP s’appellent Paris2024. Pourtant, c’est bien en Seine Saint-Denis qu’ils auront lieu. «L’héritage local» de ces investissements gigantesques dont se vantent les promoteurs des JOP (quelques équipements collectifs) cache une longue liste de destructions, de pollutions, d’expulsions et de spéculations. Tout ça avec une absence totale de démocratie dans les processus de transformation urbaine!

Les JOP servent avant tout aux aménageurs étatiques et aux promoteurs privés pour faire avancer leurs projets de bétonisation et accélérer la mise en œuvre du Grand Paris. Derrière un habillage vert, la réalité c’est :

  • Un diffuseur autoroutier de l’A86 complet à 5 bretelles à proximité immédiate du groupe scolaire Pleyel-Anatole France, mettant en danger la santé et la sécurité de près de 700 élèves âgé.es de 3 à 12 ans.
  • + de 10 000m² de jardins ouvriers vieux de 100 ans détruits au Fort d’Aubervilliers, sanctuaire de biodiversité au sein de la ville la plus bétonnée du 93.
  • La destruction de 70 000m² du Parc Georges Valbon à la Courneuve, poumon vert du 93, mettant en danger des espèces protégées, pour réaliser le cluster des médias.
  • Une gare en plein champ du Triangle de Gonesse, inutile pour le Val-d’Oise et la Seine-Saint-Denis.
  • Une ligne de métro directe Roissy-Paris pour touristes et clientèle d’affaires, remise en cause par la justice et sans intérêt pour les habitants de la Seine-Saint-Denis.
  • Près de 300 résidents du foyer Adef à Saint-Ouen expulsés sans solution satisfaisante de relogement, pour réaliser le village olympique qui logera les athlètes pendant 3 semaines.
  • La tour Pleyel transformée en hôtel de luxe (700 chambres). Dans un département où le logement insalubre n’est pas résorbé (indécent!).
  • La destruction du gymnase du Lycée Professionnel Marcel Cachin de 1000 m², alors qu’il doit devenir la pierre centrale du futur Campus des métiers du sport ne sera pourvu que d’une salle de sport d’à peine 300 m². Le 93 est le dernier département de France en matière d’équipements sportifs de proximité!

L’héritage des JOP, pour le 93, ce sera toujours plus de béton, des prix en hausse, la chasse aux pauvres, une dégradation de la qualité de l’air, et une réduction des espaces verts mettant en danger notre santé. Les beaux discours cachent l’absence de démocratie et d’investissements publics. En passant, les JOP auront aussi généré une quantité immonde de CO2.
Face à la spéculation, aux projets pharaoniques et polluants qui nous sont imposés,
organisons-nous! Ensemble, défendons nos territoires, nos espaces verts, nos voisin.e.s, nos enfants et notre qualité de vie.
Monde d’avant ou monde d’après, il va falloir choisir.

Signataires :
Collectif Citoyen “ Notre Parc N’est Pas à Vendre “, Collectif de défense des Jardins Ouvriers d’Aubervilliers, Collectif Lamaze, Collectif Pleyel à venir, Collectif pour la défense et l’extension du parc Georges-Valbon à La Courneuve, Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG), Collectif Nout, Comité de Vigilance JO 2024 St Denis, Comité de la Société des Jardins Ouvriers des Vertus, Non aux JO 2024 à Paris, Assemblée Citoyenne des Gilets Jaunes de La Plaine St Denis, Brigades de Solidarité Populaire Pantin-Aubervilliers, Cahiers Citoyens de Plaine Commune, Conseil Citoyen Centre Ville de Saint Denis, DAL, Extinction Rebellion Pantin et alentours, MRAP St Denis, SNEP-FSU 93, Ensemble Aubervilliers, France Insoumise Saint-Denis, Montreuil Rebelle, NPA 93, Saint-Denis en Commun

 

Les relais de l’action

https://paris-luttes.info/saccage2024-les-jo-pour-paris-les-14479https://www.facebook.com/VigilanceJO93/posts/2877343515820130

https://www.facebook.com/saccage2024/posts/107546121178854

https://twitter.com/xrFrance/status/1328730815593918465 (photos) 

https://fb.watch/2U3IzAnul9/

https://twitter.com/LaurentBu2siere/status/1328735501273210888 (Video)

Revue de presse

https://www.liberation.fr/terre/2020/11/18/la-mobilisation-anti-jo-2024-descend-dans-la-rue_1805884

https://www.sortiraparis.com/actualites/jeux-olympiques-paris-2024/articles/235672-paris-2024-des-manifestants-anti-jo-se-mobilisent-contre-les-projets-immobiliers

https://www.20minutes.fr/sport/2911011-20201118-paris-2024-manifestation-seine-saint-denis-contre-projets-amenagement