International Anti-Olympic Meeting ! (Rencontre Anti-Olympique)

Rencontre internationale anti-Olympique
– text in English, Russian, Italian, Japanese, Catalan, Portugais bellow –

Les Jeux Olympiques sont-ils encore désirables ? De plus en plus contestés, les JO laissent de douloureuses traces dans les villes et les pays où ils s’établissent sans réelle consultation locale. Nous appelons à une réunion internationale afin d’éviter le « saccage » annoncé pour 2024.

Retrouvez les comptes rendus des rencontres :

Les Jeux olympiques sont mondialement mobiles. Maintenant, le mouvement anti-olympique l’est aussi. Article paru en anglais dans jacobin.com

Revivez les rencontre : Stream en direct de l’intégralité de la première journée des rencontres

Sans oublié l’album photo des rencontres

 

Retrouvez le programme:

Programme du 21 mai – Rencontres Internationales Anti-Olympique.
Programme du 22 mai – Toxic Tour des Rencontres Internationales Anti-Olympique.

schedule in english

Retrouver l’appel en entier dans toutes les langues :

Français : Retrouvez notre appel paru chez Terrestre, Reporterre et LundiMatin.

English : International Anti-Olympic Meeting: Let’s meet in Seine-Saint-Denis (France) on May 21 and 22, 2022

Russian : Международная анти-Олимпийская встреча: Давайте встретимся в Сене-Сен-Дени (Франция) 21 и 22 мая 2022 года

Italian : Incontro Anti-Olimpico Internazionale Ritroviamoci in Francia, nel dipartimento della Seine-Saint-Denis, il 21 e 22 maggio 2022

Japanese : 反オリンピック国際集会 2022年5月21-22日にセーヌ=サン=ドニで会おう

Korean올림픽 반대 국제 공동집회 : 2022 5 21~22 프랑스의 센생드니에서 만나자

Catalan : Trobada Internacional anti-olímpíca: Trobem-nos a Seine-Saint-Denis el 21 i 22 de Maig 2022

Portugais : Encontro Internacional Anti-Olimpíadas: Vamos nos encontrar em Seine-Saint-Denis (França) em 21 e 22 de maio de 2022

 

Autour des rencontres :

Des collectifs amis organisent des choses autour des rencontres :

– Une « Aprem Jeux contre-olympiques ». le dimanche au parc de la Courneuve

– Une soirée dimanche soir au Marbré !

Un Séminaire en Anglais « Olympic patterns and mobilization tools » le 25/05/2022 à l’École architecture Paris Val de Seine. Plus d’infos et flyers

 

Dossier de presse :

Télécharger le dossier de presse – Rencontres internationales anti-Olympiques les 21-22 mai en Seine-Saint-Denis

Download press release – International Anti-Olympic Meeting on May 21-22 in Seine-Saint-Denis

 

« C’est un saccage » : à Aubervilliers, le baroud d’honneur des jardins ouvriers

Via Reporterre (parceque on a pas le temps de faire mieux et parceque Reporterre c’est super)

Des activistes ont bloqué le chantier de la piscine olympique d’Aubervilliers, prévue pour les JO de 2024. Ils dénonçaient l’artificialisation de jardins ouvriers. Fortement réprimés, huit militants ont été placés en garde à vue.

Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), reportage

Ils avaient prévenu qu’ils reviendraient. Cette fois-ci, pas de barricade ni de vêtements noirs, mais des câbles en acier et des cadenas de vélos. Mercredi 2 février, vers 6 heures du matin, une vingtaine d’activistes se sont faufilés entre les machines à l’arrêt du chantier de la piscine olympique d’Aubervilliers, prévue pour les Jeux de Paris 2024. Dans la nuit noire et silencieuse, sept d’entre eux se sont enchaînés à la centrale à béton installée quelques jours plus tôt au milieu des ruines des jardins ouvriers des Vertus. Une ultime tentative pour empêcher l’artificialisation d’un des derniers carrés de terre agricole d’Île-de-France. « Une fois que le béton coule, ce n’est plus possible de récupérer la terre », explique Aimée [*], l’une des militantes.

Installation des banderoles, plusieurs activistes s’attachent avec des antivols. La police se met en place, à l’autre bout du chantier. © NnoMan Cadoret/Reporterre

 

Difficile d’imaginer que des plants de salades et de tomates s’épanouissaient il y a encore quelques mois sur cette étendue boueuse entourée de palissades métalliques. Un cratère béant troue le paysage. Deux foreuses géantes s’y dressent, faisant presque passer les

VOIR LA SUITE SUR REPORTERRE

Piquet de Gréve devant le chantier de la Piscine Olympique !

Aujourd’hui c’est gréve !
Pour la hausse des salaires, mais aussi pour de meilleure conditions de travail.
Ce matin nous avons une fois de plus été à la rencontre des ouvriers de la Piscine d’Entrainement Olympique sur les Jardin ouvriers d’Aubervilliers.
Nous avons appelés à faire grève, et a boire un petit café ensemble !

Comme d’habitude l’accueil est très chaleureux, personne n’aime détruire des jardins, mais tous nous l’on dit: il faut bien manger.

Alors:
Tous et toutes en grève pour exiger de meilleure salaire, de meilleure conditions de travail et contre les travaux destructeurs ! Nous ne voulons plus être obligé de faire des choses qui nous dégoutent, qui nous mettent en danger pour manger !

Samedi 29 janvier à 15h, Tour du quartier : Fort d’Aubervilliers / Jardins ouvriers des Vertus / Maladrerie

Des habitants et des habitantes des quartiers du Fort d’Aubervilliers, des jardiniers et des jardinières vous invitent à un tour du plus beau quartier de la ville, menacé par le bétonnage et la privatisation. Rejoignez-nous !
RDV au métro Fort d’Aubervilliers pour le début du tour. Rencontre et discussion à 17h, salle du bassin de la Maladrerie, 7 allée Georges Braque.

https://paris-luttes.info/la-tete-dans-le-beton-projets-15636

LA JUSTICE AUTORISE LA DESTRUCTION D’UNE PARTIE DES JARDINS OUVRIERS DES VERTUS D’AUBERVILLIERS

Les membres du Collectif de défense des jardins se sentent tristes et en colère, mais ne vont pas s’arrêter là. Le juge de la cour administrative d’appel de Paris a statué mardi 23 novembre en autorisant la reprise des travaux du centre aquatique d’Aubervilliers. Pour rappel, le collectif de défense des Jardins ouvriers d’Aubervilliers l’avait saisi au moyen d’une procédure d’urgence afin de pointer des irrégularités du permis de construire. Ce sont ces irrégularités, à caractère formel, qui ont pu précédemment interrompre les travaux. La Mairie devait dès lors régulariser ces points pour avoir l’autorisation de reprendre les travaux.

Elle l’a fait avec un permis de construire modificatif délivré très rapidement au regard des procédures habituelles : le béton n’attend pas, mais l’écologie et les générations futures, oui. Au regard du droit, les modifications apportées ont été jugées suffisantes : terre végétalisée sur le toit, arbres sur le solarium… Pour les aménageurs, il vaut toujours mieux verdir, même avec une facture qui va beaucoup s’alourdir, plutôt que de préserver un écosystème vivant, riche et mature.

Notre avocat avait pointé une faiblesse du nouveau projet, le fait qu’une salle de musculation vienne remplacer un espace de restauration à un endroit où le plan local d’urbanisme impose des équipements ayant un caractère de service public. Se muscler est donc ce qu’offre l’Etat à ses citoyen.ne.s… Cela vaut évidemment mieux que des espaces naturels et de culture vivrière, que des services de soin ou des postes d’enseignant.e.s.

Aujourd’hui à Aubervilliers se rejoue donc ce qui s’est déjà joué à Gonesse, à l’Aire des Vents et dans tant d’autres endroits encore. Alors qu’une mobilisation massive a montré que les citoyennes et citoyens habitantes et habitants

  • ont pris acte de l’impasse du système productiviste et capitaliste
  • souhaitent ardemment préserver le patrimoine naturel- ont conscience des enjeux de résilience alimentaire
  • dénoncent les injustices environnementales imposées aux plus modestes

Les institutions, à travers le droit, montrent leur refus d’effectuer un changement de cap radical pour garantir la justice sociale et environnementale. Les institutions révèlent qu’elles sont esclaves de schémas de pensée d’un autre temps et des intérêts financiers de quelques un.e.s. Aujourd’hui nous savons que le désastre a déjà commencé et que les échecs réitérés des COP n’en sont que l’illustration la plus cuisante. Aujourd’hui nous savons aussi que des solutions existent , expérimentées partout dans le monde par des femmes et des hommes engagé.e.s.

Ce projet de piscine d’entraînement olympique s’inscrit dans un contexte d’urbanisme violent pour les habitant.e.s du quartier:

  • vente à des promoteurs privés de dizaines d’hectares publiques au sein même du fort d’Aubervilliers, qui aurait pourtant pu accueillir la piscine,
  • vente a la découpe de logements sociaux au sein de la cité de la Maladrerie, patrimoine architectural remarquable pensé pour les foyers à bas revenus
  • projets de destruction de logements sociaux de la cité Émile Dubois, et rénovation réduite a la portion congrue dans le cadre de l’ANRU.

On détruit les jardins d un côté, on construit une piscine pharaonique et ruineuse de l’autre, et on chasse progressivement les classes populaires de leur logements. Tout ça dans une opacité complète, au nom des jeux olympiques et de la rénovation urbaine.

Le Collectif de défense des jardins ouvriers reste mobilisé et entend continuer la lutte. Il invite toute personne désireuse de le soutenir à le contacter par le biais de nos canaux de diffusion.

UN DERNIER ESPOIR D’ACTION JURIDIQUE : L’ATTAQUE DU PLAN LOCAL D’URBANISME DONT LE PROCÈS AURA LIEU CE LUNDI 6 DÉCEMBRE

En parallèle de l’attaque du permis de construire, le collectif de défense des jardins a attaqué en début d’année 2021 la modification récente du PLUi, qui avait permis de rendre les jardins constructibles. Le procès aura lieu le lundi 6 décembre.

Nous appelons un à grand rassemblement devant la Cour administrative de Paris (68 rue François Michon à Paris 4e) ce lundi 6 décembre 2021 à 9h30 !

Ensemble, changeons les lignes pour que la nature soit reconnue comme notre bien commun et inaliénable, ne laissons pas les autres écrire l’avenir pour nous !

Un point sur les objectifs de Saccage2024 (retour sur la journée du 16 octobre)

Le samedi 16 octobre, on a passé une journée à échanger sur ce qui nous poussait à lutter contre les saccages des JO, à voir les différents enjeux/lieux/visions du monde qu’il nous semble hyper important de défendre, et ce qu’on envisageait comme manières de faire, à la fois personnellement et collectivement.

Il y avait pas mal de nouvelles personnes, curieuses de cette lutte ou déjà bien rodées sur la question, ça donne des mélanges d’énergies qui donnent envie de continuer.

À la fin de la journée, il semble que ce qui est ressorti des discussions, c’est l’intention de se concentrer sur les objectifs suivants :

  • Enquêter sur les saccages olympiques, créer/traduire des ressources critiques pour les contestataires des JO ici et ailleurs 
  • Contre-propagande : toxic-tour, collage, infokiosque, tracts, perturbations d’évènements… 
  • Créer et renforcer des foyers de contestations à partir de saccages locaux et globaux

Ce sont des petits groupes de travail qui vont avancer sur des points particuliers, donc faites-nous signe si vous avez envie d’en créer ou d’en rejoindre un.

On se retrouve aussi toutes les deux semaines pour nos réunions!

Si vous avez envie qu’on discute, ou d’être ajouté-e à la liste de diffusion, voici le mail : saccage2024@protonmail.com.


L’appel :

https://saccage2024.noblogs.org/post/2021/10/05/renc/

JO 2024 : la frénésie sécuritaire

En 2024, Paris organisera les Jeux Olympiques d’été, l’occasion pour le gouvernement français et les industriels de s’allier pour tester, déployer et normaliser leur arsenal de nouveaux dispositifs de surveillance : drones, reconnaissance faciale, analyses de comportements… On revient ici sur ce que l’on sait aujourd’hui de ce projet dystopique, sur ce qui a déjà été testé et sur la résistance qui s’organise.

Les Jeux Olympiques, accélérateurs de surveillance

Les Jeux Olympiques sont depuis longtemps l’occasion d’une intensification des outils de surveillance de la population. Cela avait été le cas pour Pékin en 2008, avec un déploiement massif de caméras dans les rues et dans les transports en commun. Mais aussi à Rio de Janeiro où dès 2010, en préparation des JO de 2016, l’entreprise IBM profitait de cette occasion pour développer son Integrated Operation Centre, « Centre de commande et de coordination ». Ce centre de commande visait à agglomérer les données de la municipalité, des collectivités, des transports publics, de la météo, etc., dans le but d’obtenir de l’information en temps réel et de construire des modèles prédictifs de gestion de la ville. C’est le début du fantasme du pilotage à distance de la ville.

Enfin, les JO de Tokyo 2020 —qui ont finalement eu lieu à l’été 2021 — se positionnent comme les Jeux Olympiques ayant employé le plus de gadgets technologiques (voitures autonomes, robots, etc.) et les premières utilisations de la reconnaissance faciale. Cette dernière était prévue pour filtrer l’accès à certains lieux (en scannant les visages des athlètes, des journalistes, etc.) à l’aide d’un système fourni par l’entreprise japonaise NEC et la française Atos (également présente aux JO 2024). Plusieurs associations avaient ainsi dénoncé, en juillet 2021, le danger de la surveillance biométrique déployée à Tokyo. Si à Tokyo la reconnaissance faciale a été mise en place sur un public fortement limité par la crise sanitaire, les JO de Paris 2024 seraient le premier grand événement à déployer ce type de dispositif sur des millions de visiteurs et visiteuses.

Voici que les grands évènements deviennent des …

Article a retrouver en entier sur technopolice.fr

Merci pour leur travail

FAIRE FACE A L’AGRESSION OLYMPIQUE – Rencontre de Saccage2024 le 16/10

Le samedi 16 octobre, le collectif Saccage2024 vous propose une journée de discussion pour organiser la suite de la lutte contre le monde sécuritaire, bétonneur, gentrificateur, compétitif et anti-démocratique qu’accélère l’arrivée des JO en 2024 à Paris. Ça se passera à partir de 11h sur Pantin/Aubervilliers.

Saccage2024 rassemble des collectifs et des personnes qui luttent contre les effets sociaux, économiques et écologiques dévastateurs des Jeux Olympiques. Après une première année d’actions diverses (toxic-tours, occupation des Jardins d’Aubervilliers, collages, production de ressources, etc.), et alors que la communication autour des JO de Paris s’amplifie chaque jour, quel discours et quelles nouvelles actions souhaitons-nous ? Comment s’organiser pour lutter contre cette machine et ses dégâts ?

Toutes les personnes intéressées pour rejoindre cette lutte sont bienvenues : l’idée est à la fois de faire un bilan sur l’année écoulée, et de donner une nouvelle impulsion et orientation au collectif.

Au programme :
11h – 13h30 / Tour des envies et perspectives de chacun-e
13h30 – 14h30 / Déjeuner à partir de récup’ alimentaire
14h30 – 16h / Se mettre d’accord sur les différents objectifs
16h30 – 17h30 / En pratique, comment on s’organise
18h – 20h / Pot de fin

Cet été, les jeux de Tokyo ont été maintenus malgré la pandémie et l’opposition largement majoritaire de l’opinion, notamment celle du personnel de santé. D’ici 2024, ce sera la Seine Saint-Denis qui sera le terrain de jeux du comité international olympique. La construction d’un « village olympique » qui expulse un foyer de travailleurs migrants à Saint-Ouen, un échangeur autoroutier qui densifie le trafic au niveau du quartier Pleyel à Saint-Denis à proximité de l’école du quartier, des piscines d’entraînement des JO qui risque de bétonner les jardins ouvriers à Aubervilliers et une grande partie d’un bois à Taverny, le « village des médias » qui bétonne et gentrifie une partie du parc Georges Valbon… Et la liste est loin d’être finie.

Chaque fois, les JO servent de prétexte pour justifier des projets inutiles, et à couler du béton. Cela se fait avec la complicité des élu-es de tous bords, et le sourire épanoui des promoteurs. Les JO sont aussi de façon plus générale un accélérateur des projets du Grand Paris (« vite ! finissons le métro, la gare, la route, le centre commercial, avant que les JO ne commencent »). Mais les saccages des JO ne se limitent pas à la bétonisation et à la gentrification : surveillance de masse, promesses d’emplois trompeuses, détournement d’argent public et culte de la performance font également partis du programme. Tout cela est permis et accéléré par l’état d’exception olympique mis en place depuis le vote de la « loi olympique » en 2018 en France…

Un grand travail d’enquête, de vulgarisation de l’information, d’organisation d’actions, est à faire d’ici 2024 et au-delà. Discutons-en le samedi 16 octobre à partir de 11h sur Pantin/Aubervilliers.

Pour avoir l’adresse, merci d’envoyer un mail à saccage2024@protonmail.com.