Paris 2024 : les olympiades sécuritaires du gouvernement

Article a retrouver sur « Technopolice.fr »
Merci pour leur travail d’une grande qualité.

 

À moins de deux ans des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, et à un an de la Coupe du Monde de masculine de rugby présentée comme une sorte de « répétition générale » d’un grand événement sportif en France, où en sommes-nous des projets sécuritaires des décideurs publics ?

Les Jeux Olympiques de 2024 sont un accélérateur de surveillance, un prétexte pour déployer une vitrine sécuritaire des industriels français, qui contribue à renforcer les prérogatives et le nombre des agents de sécurité. Le sécuritarisme qui entoure les JO ne sera pas circonscrit à ces derniers, « l’Héritage » de sécurité des JO est déjà prévu par le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques (COJO). Objectif : faire perdurer les investissement déployés pour les JO et la Technopolice qui vient avec. C’est ce qu’on nomme « l’effet cliquet » c’est-à-dire qu’un événement particulier justifie des mesures exceptionnelles qui, ensuite, ne seront plus remises en cause et sans retour en arrière possible.
Après avoir fait un premier état des lieux de cette frénésie sécuritaire, les nombreuses et récentes annonces concernant les Jeux Olympique imposaient une mise à jour des velléités du gouvernement.

Les Jeux olympiques, le prétexte pour légaliser la vidéosurveillance algorithmique

Les grands événements sportifs sont depuis toujours des accélérateurs de surveillance et les Jeux Olympiques de Paris ne sont pas en reste. Quelle meilleure occasion pour tenter de faire rentrer dans la loi des dispositifs aujourd’hui illégaux ? Après avoir envisagé de légaliser la reconnaissance faciale pour l’occasion, c’est la ….

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Merci pour leur travail d’une grande qualité.

Échangeur Pleyel : On fait le point.

 

Publication des habitant.es qui s’oppose a l’échangeur autoroutier à l’occasion de la mise a jour de la Pétition sur Greenvoice.fr

Dans le quartier Pleyel, situé à Saint-Denis et à 2,4km au nord de Paris, près de 600 enfants âgés de 3 à 12 ans sont en danger. Aujourd’hui, un ballet incessant de voitures et de camions passe déjà à proximité de leurs écoles.

Pourtant, dans le cadre de la préparation des JOP de 2024, et contre toute logique, il a été autorisé la construction de nouvelles bretelles et la modification des voiries. Ce projet aura pour effet de concentrer encore plus la circulation à proximité immédiate de l’école maternelle Ignaz Pleyel et de l’école élémentaire Anatole France.

Patagez autour de vous cette pétition actualisée afin de la faire signer par le plus grand nombre de personnes :
https://agir.greenvoice.fr/p/Pleyel-AnatoleFrance

Est-ce que la santé de générations entières d’enfants et de milliers d’habitants ne mérite pas que les pouvoirs publics entreprennent de modifier les voiries connectées au futur échangeur à 5 bretelles qui est en réalisation malgré des recours juridiques et des contestations qui durent depuis plus de 3 longues années ?

Face à la sourde-oreille que font nos responsables politiques, votre voix compte pour défendre celle des enfants et des habitants du quartier Pleyel à Saint-Denis d’un échangeur autoroutier comportant 5 bretelles qui concentrera la circulation au cœur de ce quartier et qui emprisonnera littéralement un groupe scolaire de 600 enfants.

Le texte de la pétition a évolué pour qu’il traduise au mieux la situation actuelle, et ses enjeux.

Voici un reportage vidéo qui vous permettra de mieux comprendre la problématique de santé publique que cause cet échangeur à 5 bretelles :

 

Ce reportage commence par décrire le problème que génère l’échangeur de l’A86 à Pleyel (Saint-Denis) avant d’aborder un autre sujet de pollution de l’air lié au trafic automobile à Lyon. Le premier sujet est abordé à nouveau à 3min 32sec dans ce reportage.

Une station de relevé de la pollution AirParif a été installée il y a quelques semaines (mi 2022) au fond de la cour de l’école maternelle qui communique avec celle de l’école élémentaire alors que les travaux de l’échangeur sont très avancés. Un mur de protection de plus de 2,5m de hauteur et sur toute la longueur de la façade de l’école maternelle a été érigé pour la circonstance.

Cette station qui fait pourtant partie des recommandations du rapport de l’enquête publique validant ce projet autoroutier depuis le 15 octobre 2019 aurait dû être installée à côté du groupe scolaire et au plus tard depuis le début de l’année 2020 et à proximité immédiate de la voirie.

Cette station devait rendre compte, avant les travaux de l’échangeur, pendant et à la mise en service de ce dernier, de la pollution de l’air que subi le cœur du quartier Pleyel dans lequel se trouve le groupe scolaire et où vivent des milliers d’habitants dont des enfants qui fréquentent ce même groupe scolaire.

Des mini-capteurs auraient du être installés de manière pérenne depuis le début de l’année 2020 dans la cour de ce groupe scolaire et sur les deux façades donnant sur les axes routiers connectés à l’échangeur. Ce dispositif de relevé de pollution peu coûteux aurait suffit à rendre compte de la pollution qui s’introduit dans les classes de l’école maternelle et élémentaire ainsi que dans la cour des deux écoles.

Cette pétition actualisée demande à ce que cette station de relevé de pollution AirParif, payée à grand frais par de l’argent public, soit installée non pas au fond de la cour du groupe scolaire loin de la source de pollution que sont les axes routiers connectés à l’échangeur autoroutier à 5 bretelles mais à proximité de ces derniers. Il y est aussi proposé d’associer cette station onéreuse à des mini-capteurs installés dans le groupe scolaire.

La demande principale de cette pétition reste l’éloignement de la majeur partie de la circulation automobile induite par l’échangeur en modifiant juste la voirie à proximité du groupe scolaire. Ce qui est en soit réalisable à n’importe quel moment puisqu’il s’agit de modifications d’axes et de sens de circulation à l’intérieur d’un quartier.

Le trafic routier induit par le futur échangeur doit regagner sa place actuelle, à savoir à la périphérie du quartier Pleyel. Au lieu de cela, les pouvoirs publics réalisent un échangeur à 5 bretelles en réduisant de manière drastique le trafic automobile sur cette périphérie en la déplaçant au cœur du quartier Pleyel.

La périphérie du quartier Pleyel a toujours servi pour alléger le trafic routier qui y transite.
Aujourd’hui et avec un projet autoroutier d’envergure cette périphérie est investie pour construire des logements et de nouveaux bureaux !

Par rapport à la première version du projet, ses promoteurs se targuent, en guise d’amélioration, d’avoir éloigné la circulation de 2m à 12m de la façade de l’école maternelle. Ce qu’ils ne disent pas, c’est qu’ils rapprocheront concrètement à moins de 12m une circulation « actuelle » de 10.000 à 20.000 véhicules/jour situé à 120m de la façade de l’école maternelle et en périphérie du quartier Pleyel. Ce trafic routier ce rajoutera aux milliers de voitures qui circulent déjà du côté élémentaire du groupe scolaire.

Il en va de même pour la station AirParif ainsi que de la haie végétalisée. Sans notre mobilisation, ce projet autoroutier hors norme serait passé comme une lettre à la poste sans qu’à aucun moment la santé des enfants et encore moins celle des habitants du cœur du quartier Pleyel ne soient prises en compte.

Nous avons fait bouger les choses depuis ces trois dernières années, mais pas assez pour que les 600 enfants de ce groupe scolaire et les milliers d’habitants soient mis réellement hors de danger, car ils le sont toujours. D’où le recours devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme et cette pétition actualisée.

Au nom des 600 enfants du groupe scolaire Pleyel – Anatole France, un grand MERCI pour votre aide pour faire signer cette pétition et par là même, faire connaître au plus grand nombre ce problème dont la dimension est loin d’être locale puisque son existence même est liée à la préparation des JOP de 2024 !

A Tahiti : opacité et compagnie

Du 27 au 30 juillet, la ville de Teahupo’o  (sur l’ile de Tahiti, à 75 km de Papeete) accueillera les épreuves de surf.
Tahiti a été choisi car c’est là qu’il y a « la plus belle vague du monde ».
C’est aujourd’hui un espace naturel, non adapté à de grands événements sportifs.

A priori on nous promet que des aménagements temporaires pour un montant total de 4.910.000€; assurés par l’état Français.
Voilà ce qui est prévu :
Aménagement de la marina de Teahupoo
Village temporaire des athlètes (estimation de 2500 personnes environ)
Live site, pour que le public puisse suivre ce qu’il se passe
Déploiement d’une fibre optique telecom (Onati) la pose d’un câble subaquatique à fibre optique entre le village de Tautira et la marina de Teahupo’o par la société Onati. Le projet fait état de 36 kilomètres de linéaire, de cinq atterrages et d’une profondeur de pose de 40 à 45 mètres.
Une tour du jury qui sera provisoirement implantée sur les ancrages existants,
Hébergement de la délégation hors athlètes, estimée à 210 personnes.
Déploiement du réseau d’eau potable et d’assainissement

Grâce à la mobilisation sur place, 2 pylônes de 40m, pour l’installation du câble Onati, en pleine réserve naturelle de Fenua, ont finalement été abandonnés.

Voilà, c’est tout ce que l’on sait sur ce projet, autrement dit: rien.
Le seul document qui pourrait nous aider est l’étude d’impact qui est consultable uniquement a la mairie de Teahupo’o.

Nous exigeons que Paris 2024 nous donne toutes les informations nécessaires pour étudier le dossier !

Marina de Marseille : Les petits clubs mis au banc

À Marseille comme dans d’autres villes accueillant des épreuves olympiques, les dynamiques se ressemblent : on y fait des aménagements qui privatisent des espaces publics, détruisent l’environnement (7000m² de béton au bord de la mer), et privilégient des centres d’excellence sportifs plutôt que des petits clubs, des amateur-rices de nage, ou des baigneur-ses du dimanche. Et puis les épreuves olympiques, c’est aussi l’occasion de virer les exilé-es plus loin (un des « SAS d’accueil temporaire » semble être à Arles comme le laissent penser des offres de poste Pôle Emploi), de fermer des places en hôtels sociaux, et pour les spéculateurs immobiliers de se faire un gros profit, même si ça rend des quartiers inaccessibles au passage (on pense surtout au sponsor Airbnb pour Marseille).

Pour les épreuves de voile (comprenant aussi le kite-foil et le IQ foil, des nouvelles disciplines olympiques qui sont des sports de grande vitesse), la Marina du Roucas Blanc est en train d’être construite à la place d’une zone nautique, dans le 8e arrondissement de Marseille. C’est un chantier de 6,5 hectares (pour permettre le stockage et la mise à l’eau de 200 bateaux, une soixantaine de planches à voile et une centaine d’embarcation pour la sécurité, les jurys et les médias), dont 7 000m² de bâtiments destinés aux 330 athlètes (vestiaires, sanitaires, espaces médicaux, zones de repos, espaces de réunion, restauration, logistique et services (sécurité, contrôle anti-dopage)) avec une zone média également.

Constructions en cours sur le chantier de la Marina

Des aménagements non pérennes sont également au programme, notamment une tribune, ainsi que des travaux sur le plan d’eau et les berges. Avec les travaux de voirie, la construction à 44 millions d’euros (financement exclusivement publique) est assuré par un groupement composé de « Travaux du Midi », (la filiale en Provence de Vinci Construction), de l’agence Jacques Rougerie et de celle de Carta&Associés.

En mars 2022 on a appris un changement important : l’abandon de la Corniche Kennedy. La tribune provisoire d’une jauge de 5000 places devait être installé au niveau de la Corniche Kennedy et garantir le suivi des différentes sessions face à la mer. L’idée de la tribune sur la corniche a été abandonnée suite à des soucis de sécurité. La tribune devrait être déplacé au niveau de la plage et accueillir 2000 personnes.

« Avec les travaux de redimensionnement pré et post-Jeux, le stade nautique du Roucas Blanc offrira des conditions d’entraînement idéales aux athlètes du Pôle France de Voile de Marseille et une capacité d’apprentissage entièrement repensées pour les pratiquants de tous niveaux. » Voilà ce qu’on peut lire a la Solideo. Dans les faits, une grande partie des plages et des plans d’eau devient privatisée, les petits clubs actif au Roucas Blanc ont été invités a partir pour faire table rase. La crainte de ces petits clubs est que cette privatisation ou cette monopolisation se poursuive après les jeux, au seul bénéfice du centre d’entraînement olympique du Pôle France de Voile.

 

Des personnes et des collectifs qui vont souvent nager, ou juste se détendre et s’amuser aux plages du petit Roucas ou du Prado, dénoncent depuis plusieurs mois voire années ces projets. C’est le cas notamment du collectif des Nageurs du Prado, qui organisent régulièrement des mobilisations sur le sujet soutenues par Les Libres Nageurs, le Comité d’Intérêt du Quartier, et Marseille Vert.

Voici leur version des faits :

– les épreuves de voile, et notamment de kite-foil et QI foil, sont des sports qui demandent de grands plans d’eau ce qui n’est pas du tout adapté aux petites plages de Marseille. Cela a impliqué des dérogations pour permettre leurs entraînements à moins de 300m de la plage, et l’interdiction aux nageur-ses d’une grande partie de la mer au niveau de la plage du Prado Nord (plus grande de Marseille) et du Petit Roucas plus d’un an avant les JOP.

Entraînement de kyte-foil (premier plan) et de QI-foil (second plan) sur le plan de mer privatisé. Photo prise de la plage du Prado Sud

Entraînement de kyte-foil (premier plan) et de QI-foil (second plan) sur le plan de mer privatisé. Photo prise de la plage du Prado Sud

– des plages publiques (et pas seulement les plans d’eau) vont être interdites d’accès pendant les JOP, mais aussi en avant. C’est déjà le cas au début de l’été 2023 pour les entraînements de voile, pour une durée qui n’a pas été annoncée (les marseillais-es ont été mis devant le fait accompli depuis le 23 juin, grillages et vigiles interdisant l’accès aux plages du Prado Nord et du Petit Roucas).

Schéma réalisé par le collectif des nageurs du prado

– il faut ajouter aussi le mépris des collectifs d’usagèr-es des plages de Marseille : au début iels ont pu être invité-es à des « concertations » qui se sont vite transformées en « informations », voir à des promesses de traitements de faveur en échange de leur silence.

En bref : les espaces de nage libre sont drastiquement réduits au profits des sports de vitesse comme le kyte-foil ou le QI-foil (c’est beaucoup plus stylé !), les marseillais-es perdent l’usage de deux plages publiques pour (au moins) une grande partie de deux étés, et le centre d’entraînement olympique de voile risque fort de s’habituer à tout l’espace qu’on lui a construit/privatisé pour les JOP, même après la tenue des jeux…

Et pour accueillir les touristes et les médias internationaux, c’est aussi les conditions de logement à Marseille qui sont touchées. Il est pour l’instant difficile de savoir comment les touristes vont être accueilli-es. Mais on sait déjà que ça va passer en grande partie par Airbnb, que comme à Paris, des hôtels sociaux déconventionnent pour accueillir des touristes, et que les personnes à la rue et/ou en demande d’asile sont déplacées.

 

Pour plus d’infos:
Voir nos articles sur ce sujet.

 

Aréna Porte de la Chapelle : Le site olympique intramuros

Seul site pérenne construit dans Paris pour les JO. Longtemps appelé
Arena II, en référence à l’Arena de la porte de Bercy, où elle aurait dû être
construite. Elle se trouve finalement a Porte de la Chapelle suite à une mobilisation de parisien.es.
L’Accord Arena vante une stratégie de « lieu de vie ». Pour animer le site en
dehors des événements, deux gymnases seront construits, ouverts tous les jours, à
destination des habitants et 3 500 mètres carrés d’espaces recevront du public
autour d’un restaurant, d’un espace événementiel, de commerces et de terrasses.

Initialement appelé officiellement « Arena 2 – Arena Alice Milliat », en hommage a Alice Milliat, nageuse, hockeyeuse et rameuse décédée en 1957. Elle s’est battue pour que le sport féminin soit reconnu aux Jeux Olympiques : elle avait par exemple organisé les Jeux Mondiaux féminins à Paris en 1922, lorsque Pierre de Coubertin avait refusé d’ouvrir certaines disciplines aux femmes en 1919.
Finalement elle va s’appeler « Arena Adidas », simplement car la marque allemande l’a voulu et à signer un contrat sur 5 ans. L’argent avant tout.

Situé au 58 Blvd Ney, 75018 Paris dans le quartier La Chapelle, les travaux ont commencé en septembre 2021, et sont censés se finir en juillet 2023.

Elle sera d’abord utilisé par le « Paris BasketBall » qui sera club résident. Ensuite pour les Jeux Olympiques on y retrouvera les épreuves de badminton et de gymnastique rythmique, puis le para-badminton et la para-haltérophilie.
Ensuite des concerts pour 9.000 personnes pourront y être organisé,

Ces 20.000m² qui coute 127 millions seront gérés par Accord Arena, construit par Bouygues et financé autant par la Solideo que par la ville de Paris.

La mairie de Paris ne s’en cache pas, cette infrastructure permettra de « pacifier » le quartier. Ne vous trompez pas: dans leur bouche cela veut dire virer les campements de migrants, les personnes à la rue, les envoyer plus loin. Puis gentrifier le quartier.

Procès du béton et rentrée des luttes en IDF !

Rendez-vous le Vendredi 2 Septembre 2022 à 11:00 sur l’esplanade du tribunal de Bobigny.

En février dernier 8 activistes ont été arrêtés après s’être opposé à la bétonisation illégale des jardins ouvriers centenaires d’Aubervilliers. À l’issue de 33 heures de garde à vue, iels sont convoqué.es le 2 septembre au tribunal pour entrave à travaux publics.

Pourtant une semaine après cette action les travaux sont déclarés illégaux par la cour d’appel administrative de Paris car portant une atteinte dispropotionnée aux jardins populaires d’Aubervilliers.
Nous nous sommes opposés au béton sur des terres fertiles, à l’asphyxie programmée des habitant.es et du vivant au profit d’équipements hors-sol pour les JO, à des travaux illégaux.

Le 2 septembre ce sera avant tout le procès de ceux qui nous ont expulsés il y a 1 an et qui ont détruit illégalement les jardins !
Pour célébrer le procès des bétonneurs rejoignez-nous dès 11h sur l’esplanade du tribunal de Bobigny.

Au programme :
– Création collective d’un Solarium à Bobigny ( vu qu’ils y tiennent tant !), venez avec vos maillots de bain, serviette et claquettes
– Rencontre festive et des paillettes
– Déclaration des animaux géants de Zad’art
– Ateliers de confection carnavalesque et bombes à graines

Le tout en musique et en fanfare

La fête et la célébration continueront ensuite autour des jardins à Aubervilliers, pièces de théâtre, jeux contr’Olympique, bombes à graines ainsi que cérémonie et bal dès la nuit tombée !

FORUM DES LUTTES D’AUBERVILLIERS 

Rendez-vous le dimanche 10 juillet 2022 de 14h à 17h au niveau de l’Aquarium (rue Casanova) métro Fort d’Aubervilliers.

Le Collectif de défense des jardins et Sauvons la Maladrerie vous proposent de nous rejoindre pour organiser un forum des luttes de nos quartiers (du Fort mais aussi d’ailleurs dans Aubervilliers),

Le dimanche 10 juillet 2022 de 14h à 17h au niveau de l’Aquarium (rue Casanova) métro Fort d’Aubervilliers.

Venez nous retrouver pour échanger, chaque collectif aura sa table et il y aura du thé et du café !

La situation en détails:
La décision de justice du 10 février dernier allait en faveur du collectif en décrétant que l’urbanisation prévue dans le PLUi modifié pour la piscine et la gare du Grand Paris était « trop importante » au vu des objectifs de préservation des espaces verts. Une (petite) partie des jardins a été sanctuarisée, et les projets de piscine et de gare ont été sommés de réduire leur urbanisation « au strict nécessaire ». Le Plan Local d’Urbanisme intercommunal est donc à modifier par Plaine Commune.
Il y a quelques semaines, la mairie a finalement abandonné la construction du solarium et de l’espace fitness sur les jardins. Par contre, selon ce permis de construire modifié, la partie anciennement « JAD » ne redeviendra pas un espace cultivé, mais un « jardin paysager » fermé au public et attaché à la piscine (d’exploitation privée). Une manière de ne pas rendre aux jardinièr-es et habitant-es ces jardins ardemment défendus.

Fraudes a la pelle sur les chantiers des JO

Après la découverte en mars de travailleurs sans papiers sur le chantier du Village des athlètes construit pour les prochains JO, le parquet de Bobigny a ouvert une enquête pour « travail dissimulé en bande organisée ». Plongée dans l’univers interlope de ces micro-entreprises aux relents mafieux.

La charpente du réseau était archaïque, déjà chancelante. Un coup de marteau a précipité son écroulement. Le 8 juin dernier, le parquet de Bobigny a ouvert une enquête pour « emploi d’étrangers sans titre », « recours au travail dissimulé » et « exécution en bande organisée d’un travail dissimulé » ; les investigations en cours sont confiées à la brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

L’affaire s’est nouée sur le chantier du Village des athlètes, à Saint-Ouen, une infrastructure centrale des jeux Olympiques de Paris 2024. Le 24 mars dernier, alertée par la CGT, l’inspection du travail y recensait lors d’un

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