Conférence Gesticulée : Le Sport N’Est Pas Un Jeu D’Enfant

« A travers mon parcours de jeune sportif judoka puis d’entraîneur/éducateur, je vous propose une immersion incarnée dans les coulisses de la fabrique à champion.ne.s. Nous slalomerons entre les expériences, sauterons par-dessus les idées reçues, balayerons devant les portes des institutions pour combattre et défendre une autre vision de la société. »
Franck Courtois.

Retrouvez la présentation complète de la conférence gesticulée sur : conferences-gesticulees.net

 

https://www.youtube.com/watch?v=dCZTf53Avvw

Victoire pour le boulodrome !

Communication de « Notre Parc n’est pas a Vendre » :

BONNE NOUVELLE !

L’EPREUVE de TIR SPORTIF abandonné sur le Terrain des Essences et donc aussi sur la Zone Natura 2000 !

Un recours aurait été de toutes façons mis en place par le MNLE 93 !

Le ToxicTour et le week-end organisés par Saccage2024 il y a quelques semaines [le 22 mai ndlr] en avait bien démontré la FOLIE ! La réalité l’emporte !

RESTE à surveiller la qualité de la dépollution du terrain des essences, ce qui n’est pas gagné même avec un budget de 12 millions d’euros ?
Quant à la Cité-Jardin du XXIème…. bétonnée sur l’Aire des Vents du Parc Georges-Valbon, la Solideo n’ose même plus en parler !
A la vue des premiers visuels des programmes immobiliers exposés in situ, les comparer avec les visuels vendeurs de 2018 relève d’une séance d’hypnose !

Bientôt un nouveau Toxic Tour sur place avec des spécialistes de la dépollution et des nappes phréatiques !

https://www.lemonde.fr/…/paris-2024-tir-boxe-une… https://www.cnews.fr/…/jo-2024-les-epreuves-de-tir-et…

 

Au parc Georges Valbon, le chantier du futur Village des médias. ©Radio France – Giv Anquetil

« Le sport n’est pas ce que je croyais »

Valentin Sansonetti a dédié une partie de sa jeunesse au tennis de haut niveau. Puis, il en a entrepris la critique méthodique, en proposant un autre horizon, non-capitaliste, au sport. Il le raconte dans une conférence gesticulée passionnante et, pour Frustration, relate son expérience et ses constats :

Je suis un ancien sportif, âgé de 26 ans. Que les choses soient claires, je n’ai jamais été professionnel, et je n’ai jamais connu les structures les plus élitistes du tennis : le Pôle France de Poitiers ou l’INSEP (Institut national du sport, de l’expertise et de la performance) par exemple. Mais, j’ai été « repéré » à l’âge de sept ans et j’ai intégré la ligue de tennis de Seine-et-Marne. Le rôle des ligues est simple : détection précoce et entraînement intensif des enfants en vue de les amener au haut niveau. À cet âge, je faisais environ dix heures de tennis et d’entraînement physique par semaine. Je n’ai pas tenu longtemps. Le corps est mis à rude épreuve et les risques de blessure sont donc omniprésents. Pour ma part, j’ai eu la maladie de Sever (qui se caractérise par des douleurs aigues au niveau des talons liées à la croissance et à des chocs intenses et répétés) dès huit ans.

Mais le corps n’est pas le seul à souffrir. La pression de l’institution envers les joueurs·joueuses et les familles est particulièrement destructrice. Il s’agit de faire beaucoup de …

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Les dangereuses valeurs olympiques

« Ils vantent un sport individualiste et concurrentiel
Le sport prôné par les jeux Olympiques n’est pas celui que nous voulons. Nous défendons une activité physique qui apprend l’amitié, la coopération, le respect des corps qui ne rentrent pas dans les moules qu’on Ieur impose, le soin de soi, des autres, et de l’environnement. Le sport qu’ils prônent est celui de la compétition, du nationalisme, et la plupart des disciplines sont individuelles et non collectives. Il pousse au progrès infini des records des athlètes, ce qui les oblige au dopage et ä subir une pression insupportable, voire des violences. Le tout organisé par des clubs et des fédérations sportives qui visent d’abord le profit. » Extrait du 4 pages

Extrait du 12 pages

 

Pour plus d’infos:
Voir nos articles sur ce sujet.

 

 

 

Sur le chantier des JO de Paris, des travailleurs sans-papiers exploités espèrent une embauche

Le chantier de construction des Jeux olympiques de Paris devait être exemplaire. Pourtant, l’inspection du travail a révélé, fin mars, que des travailleurs sans-papiers avaient été embauchés sur le site par un sous-traitant de GCC, grand groupe de BTP, donneur d’ordres sur le chantier du village olympique. Ces travailleurs ont pu être régularisés rapidement après l’inspection. Ils réclament aujourd’hui leur embauche par GCC.

La spécialité de Moussa, c’est les planchers. C’est généralement ce dont il s’occupe sur les chantiers où il travaille. C’est donc à la construction d’un plancher qu’il était affairé, le 25 mars dernier, lorsque des membres de l’inspection du travail sont arrivés sur le site du village olympique, à Saint-Denis, pour un contrôle.

En temps normal, Moussa aurait quitté les lieux au plus vite. Mais pas ce jour-là. « Je suis allé voir la personne de l’inspection et je lui ai dit que j’étais …..

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Bénévolat ou travail dissimulé ?

En règle générale, les « volontaires » ne se mobilisent pas pour des événements à but lucratif.

Or, Il y a bel et bien des intérêts économiques aux Jeux Olympiques et leurs promoteurs ne le cachent pas. Combien de fois on a entendu : « Les JO sont une grande opportunité économique pour la France » ? Prenons un exemple de la sécurité : Selon la liste des lots de « PRESTATIONS DE SERVICES DE SÉCURITÉ PRIVÉE« , le contrat pour la gestion des accès piétons à un site olympique monte à 3 230 000 €. Cette liste des lots contient 152 lots comme ça pour deux semaines. Il est clair que les JO sont une grande opportunité économique pour l’industrie de la sécurité privée en France.

Sans oublier que les JO donnent une juteuse opportunité à certains – prestataires de surveillance, grande marque de soda, entreprises du BTP, agences publicitaires. Le Comité international olympique lui-même gagne des milliards d’euros avec les droits de diffusion audiovisuelle. Dans ce cas, comment peut-on justifier la mobilisation des 30 000 – 40 000 des jeunes « volontaires » dans le département le plus pauvre en France hexagonale ?

D’ailleurs, la gestion des dizaines des milliers de « volontaires » est une opération très compliquée pour les organisateurs. Pour les JO de Tokyo, il y a eu d’énormes gaspillages alimentaires pour nourrir les « volontaires », à cause des complexités logistiques. Si le Comité d’organisation des Jeux Olympiques de Tokyo avait choisi de payer des salariés et de fournir des tickets restaurant, il aurait pu éviter un tel gaspillage.
Il n’est pas anodin non plus que ce soit à des personnes éloignées de l’emploi (des jeunes, des étudiant.es, des personnes en mission locale) souvent dans une précarité financière importante à qui on demande de travailler gratuitement, sans cotiser et sans être protégé par le droit du travail. Déjà mal payés dans des missions intérimaire ou dans des contrats précaires, on leur propose de ne plus être payés du tout…

Nous, le collectif Saccage 2024, proposons que le département Seine-Saint-Denis embauche et forme les 30 000 – 40 000 jeunes, pour un événement clairement à but lucratif en réalité.
Nous invitons toutes les personnes révoltées par ce sujet, et par les autres incohérences et saccages que les Jeux Olympiques vont provoquer à nous rejoindre.

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Travail & bénévolat

Cette question de l’emploi est extrêmement importante pour l’avenir des habitants du territoire. Les porteurs de projets JOP Paris 2024 nous font miroiter un héritage positif en la matière, mais cet espoir est saccagé par la nature et la qualité des emplois proposés.

Dans les documents de l’enquête publique pour le seul Village Olympique, des retombées économiques sont attendues : 247.000 emplois sont estimés dans les secteurs du bâtiment et de la construction, de l’animation avec l’organisation des évènements et la partie accueil et tourisme.

Une cartographie des emplois proposés pour la phase jeux ne porte plus que sur le BTP, la sécurité et la restauration. Dès à présent une véritable volonté politique de valorisation des emplois en Seine-Saint-Denis doit être mise en place, la cartographie doit être complète et s’inscrire dans l’après jeux.
Elle doit également prendre en compte des métiers sur l’environnement, l’écologie, le site se prêtant à ces métiers-là. Compte tenu des enjeux des JOP Paris 2024 la phase chantiers devrait être exemplaire en matière de respect des conditions de travail et d’application du droit.
Rappelons que le territoire de Plaine Commune, malgré les promesses de création d’emplois à l’arrivée du Stade de France, a encore le plus fort taux de chômage du département. 50.000 repas servis dans le restaurant du Village sont prévus.

Paris 2024 annonce qu’il veillera à limiter le gaspillage alimentaire et à valoriser les bios déchets en compostage ou en méthanisation. Pour ce faire le projet de la ferme urbaine ne doit pas être abandonné.
Elle doit être réalisée le plus tôt possible car elle répond à la demande en circuit court pour alimenter les repas des entreprises des chantiers, pendant les JOP et en phase définitive. Cela implique également d’avoir une vision plus large au niveau de l’autonomie alimentaire de l’Ile de France et de développer un partenariat pour la formation d’agriculteurs urbains, des métiers de la restauration, avec les fermes urbaines, les AMAP, des porteurs de projets tels que le Triangle de Gonesse avec son projet CARMA.
Et pourtant c’est Carrefour qui est partenaire prémium.

On peut aussi déplorer la mobilisation de 45.000 bénévoles, qui seront indispensable a la tenue de l’événement, et pourtant non-rémunéré. Puisque les Jeux Olympiques brasse des millions, il n’est pas normale que des bénévoles soient mobilisé. Il faudrait former et proposer des contrats stable et des salaires a tous les bénévoles.

À la date de la réunion publique du 9 décembre 2020 les chiffres parlent d’eux mêmes : 212 entreprises, dont 160 TPE-PME et 14 du secteur de l’ESS, 56.160 heures sur un objectif de 1,1 million d’heures sont réalisées, 63 bénéficiaires pour 89 contrats signés. Les CDI représentent 3%, le travail temporaire 45%.

La courbe des emplois mobilisés sur le temps du projet est révélatrice d’emplois peu qualifiés, les emplois commerciaux et administratifs ainsi que l’encadrement et les études étant les moins bien lotis.
Aucun emploi relatif à l’écologie n’y figure. C’est pourtant sur les champs de l’écologie, de l’environnement, de l’économie circulaire, de la gestion et du recyclage des déchets, et de bien d’autres nouveaux secteurs d’activités, que des créations d’emplois pourraient être possibles pour les habitantes et habitants du territoire.

L’ignorance des compétences locales et du potentiel que représentent les enjeux écologiques pour la création de nouveaux emplois laisse présager un saccage social.    

 

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